mardi 8 janvier 2013

Mali: Paris demande aux groupes armés islamistes de cesser leur avancée

8 jan 2013 Rubrique: Insécurité,Nord-Mali Le porte-parole du Quai d’Orsay, Philippe Lalliot La France, vivement préoccupée, appelle les groupes islamistes armés du Nord du Mali à « cesser » leurs mouvements vers le Sud du pays, a indiqué mardi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères Philippe Lalliot. « Après des indications qui font état depuis hier (lundi) soir mais surtout ce matin du déplacement de groupes armés vers le Sud du Mali, je ne peux qu’exprimer la vive préoccupation de la France vis-à-vis de ces mouvements et notre appel à ce que ces groupes cessent ces mouvements vers le Sud et reprennent les négociations », a déclaré M. Lalliot au cours d’un point-presse. « Tout ce qui va à l’encontre des objectifs fixés par les résolutions du Conseil de sécurité (de l’ONU), nous le condamnons », a-t-il ajouté. L’armée malienne s’est opposée à l’arme lourde, lundi et mardi près de Mopti (centre), aux groupes islamistes armés qui contrôlent le nord du pays, juste avant des discussions prévues entre le gouvernement malien et deux groupes rebelles, le 10 janvier à Ouagadougou. Le président burkinabè Blaise Compaoré a invité à Ouagadougou les émissaires de Bamako, du groupe armé islamiste Ansar Dine et du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA, rébellion touareg laïque) pour de nouvelles discussions directes, après celles du 4 décembre. Interrogé sur le revirement d’Ansar Dine qui a annoncé la semaine dernière qu’il retirait son offre de cessation des hostilités, M. Lalliot a estimé que « cela ne va pas dans le bon sens. Ce n’est pas de nature à aider à une sortie de crise ». Il a rappelé les conditions posées aux rebelles par le Conseil de sécurité pour pouvoir entrer dans un dialogue politique, à savoir renoncer à la violence et au terrorisme et reconnaître l’intégrité territoriale du Mali. Faisant le point sur les forces internationales qui doivent aider le gouvernement malien à mettre fin à l’occupation du nord du pays, M. Lalliot a précisé que la mission européenne de formation de l’armée malienne devait se déployer « à partir de février ». Le déploiement de cette mission de 400 formateurs « est prévu au début de cette année. Il n’y a pas de date butoir. La date qu’on a en tête, c’est à partir de février », a-t-il dit, sans autre précision. Le 20 décembre, l’ONU a approuvé le déploiement d’une force de militaires africains appuyée par les Occidentaux, sans préciser de calendrier mais en indiquant qu’il se ferait par étapes. SOURCE: AFP du 8 jan 2013

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