"Nul doute que la France, en position de force, n’a pas hésité à tordre le bras de son allié malien pour lui expliquer que son intervention miracle n’avait pas pour but de donner à Bamako un blanc-seing pour casser du touareg.
"Nul doute que la France, en position de force, n’a pas hésité à tordre le bras de son allié malien pour lui expliquer que son intervention miracle n’avait pas pour but de donner à Bamako un blanc-seing pour casser du touareg.
Compliqué ? Non. En un mot, les mêmes hommes, des responsables Touaregs, des Maliens du Nord, qui cherchent toujours une "solution pacifique" à la crise, vont se retrouver au même endroit à la table des négociations pour reprendre une discussion qui n’aurait jamais du s’interrompre si Iyad Ag-Ghali, ex-rebelle devenu islamiste fou de charia et allié opportuniste d’Aqmi, n’avait pas fait l’erreur de sa vie et lancé tout son peuple dans une guerre suicidaire.
Tout est à refaire. Il est encore temps. C’est seulement avec les Touaregs, maîtres de leur désert, qu’on pourra retrouver la sécurité, la réconciliation nationale et un espoir d’avenir pacifique. Sans Iyad Ag-Ghali, sans le Mujao et sans Aqmi. Sans tous ceux qui profité d’un désert trop vide pour transformer la région en terre de Djihad, en terre de désolation, en royaume de la mort"
Nouvel Obs
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