L’aéroport de Tombouctou est désormais sous contrôle des forces maliennes et françaises, a annoncé le capitaine Konaté, tôt lundi 28 janvier. "C’est une étape importante, nous devons continuer à libérer la ville aussi", a renchérit le représentant de l’armée malienne.
La veille déjà, les forces armées étaient aux portes de la ville, après avoir reconquis Gao. Dans la nuit de samedi à dimanche, les soldats français accompagnés de l’armée malienne s’étaient massés aux abords de Tombouctou avec une somme considérable d’équipements et de blindés, témoigne Matthieu Mabin, l'envoyé spécial de FRANCE 24 embarqué avec l’armée française sur le front du Nord-Mali.
Reprendre Tombouctou est un symbole fort pour le Mali : dans cette ville martyrisée depuis presqu’un an par des groupes islamistes, où les mausolées ont été ravagés, les rares témoignages font état d’une situation sociale absolument désastreuse, rapporte le journaliste.
Pas de résistance
Des "éléments précurseurs" de l'armée malienne ont pu s'infiltrer dimanche dans la périphérie de Tombouctou, selon l’AFP qui a pu interroger un haut gradé de l'armée malienne sous couvert d'anonymat. "Les troupes maliennes et françaises avancent en direction de Tombouctou, sans rencontrer de résistance, aucune résistance", a insisté cette source.
"Le terrain a été préparé par l’aviation française. Les Mirage 2000 et les Rafale ont détruit les positions des islamistes dans ce vaste désert qui sépare les positions françaises des abords de la ville. Les soldats n'ont jusqu'à présent rencontré aucune résistance au sol de la part des rebelles islamistes. La bataille est totalement inégale", confirme Matthieu Mabin.
Déjà lors de la prise de Gao, des combattants djihadistes ont fui vers la Mauritanie, selon l’envoyé spécial de FRANCE 24. "Les combattants islamistes ont pris la fuite très rapidement en abandonnant derrière eux leurs armes et leurs véhicules. Ils se donnent pour la plupart l’apparence de civils pour se fondre dans la population et foncer vers la frontière mauritanienne, où ils seront alors traqués par les autorités du pays", explique-t-il.
Hystérie et pillages
Samedi, l’entrée des armées françaises et maliennes à Gao a été accueillie par des scènes de liesse. "Quand nous traversons ces villes libérées, les habitants frôlent l’hystérie en voyant circuler les blindés des armées française et malienne. Ils sortent de leur maison pour brandir des drapeaux et crier 'Mali'. Une libération au sens littéral. Cette population retrouve le goût de la liberté après avoir vécu dans la terreur et sous la contrainte de la charia. Les témoignages sont terribles : ils parlent de sanctions des islamistes qui coupaient les mains des voleurs, des femmes contraintes de se voiler et des hommes à qui on coupait le bas de pantalon", rapporte Matthieu Mabin.
D'autres témoins, contactés par l’AFP, mentionnent des actes de pillage. "Les belles maisons qu'on voit quand on vient de l'aéroport vers la ville ont été pillées parce que les populations disent qu'elles appartiennent à des Arabes trafiquants de drogue", explique ainsi une personne jointe par téléphone satellitaire. Un haut-gradé de l’armée malienne interrogé par l’AFP reconnaît, lui, qu'à Gao "des cas de pillages et d'atteinte aux biens ont été constatés". Ajoutant : "Nous voulons éviter les mêmes scènes à Tombouctou et ailleurs".
La veille déjà, les forces armées étaient aux portes de la ville, après avoir reconquis Gao. Dans la nuit de samedi à dimanche, les soldats français accompagnés de l’armée malienne s’étaient massés aux abords de Tombouctou avec une somme considérable d’équipements et de blindés, témoigne Matthieu Mabin, l'envoyé spécial de FRANCE 24 embarqué avec l’armée française sur le front du Nord-Mali.
Reprendre Tombouctou est un symbole fort pour le Mali : dans cette ville martyrisée depuis presqu’un an par des groupes islamistes, où les mausolées ont été ravagés, les rares témoignages font état d’une situation sociale absolument désastreuse, rapporte le journaliste.
Pas de résistance
Des "éléments précurseurs" de l'armée malienne ont pu s'infiltrer dimanche dans la périphérie de Tombouctou, selon l’AFP qui a pu interroger un haut gradé de l'armée malienne sous couvert d'anonymat. "Les troupes maliennes et françaises avancent en direction de Tombouctou, sans rencontrer de résistance, aucune résistance", a insisté cette source.
"Le terrain a été préparé par l’aviation française. Les Mirage 2000 et les Rafale ont détruit les positions des islamistes dans ce vaste désert qui sépare les positions françaises des abords de la ville. Les soldats n'ont jusqu'à présent rencontré aucune résistance au sol de la part des rebelles islamistes. La bataille est totalement inégale", confirme Matthieu Mabin.
Déjà lors de la prise de Gao, des combattants djihadistes ont fui vers la Mauritanie, selon l’envoyé spécial de FRANCE 24. "Les combattants islamistes ont pris la fuite très rapidement en abandonnant derrière eux leurs armes et leurs véhicules. Ils se donnent pour la plupart l’apparence de civils pour se fondre dans la population et foncer vers la frontière mauritanienne, où ils seront alors traqués par les autorités du pays", explique-t-il.
Hystérie et pillages
Samedi, l’entrée des armées françaises et maliennes à Gao a été accueillie par des scènes de liesse. "Quand nous traversons ces villes libérées, les habitants frôlent l’hystérie en voyant circuler les blindés des armées française et malienne. Ils sortent de leur maison pour brandir des drapeaux et crier 'Mali'. Une libération au sens littéral. Cette population retrouve le goût de la liberté après avoir vécu dans la terreur et sous la contrainte de la charia. Les témoignages sont terribles : ils parlent de sanctions des islamistes qui coupaient les mains des voleurs, des femmes contraintes de se voiler et des hommes à qui on coupait le bas de pantalon", rapporte Matthieu Mabin.
D'autres témoins, contactés par l’AFP, mentionnent des actes de pillage. "Les belles maisons qu'on voit quand on vient de l'aéroport vers la ville ont été pillées parce que les populations disent qu'elles appartiennent à des Arabes trafiquants de drogue", explique ainsi une personne jointe par téléphone satellitaire. Un haut-gradé de l’armée malienne interrogé par l’AFP reconnaît, lui, qu'à Gao "des cas de pillages et d'atteinte aux biens ont été constatés". Ajoutant : "Nous voulons éviter les mêmes scènes à Tombouctou et ailleurs".
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