Selon des sources mauritaniennes et maliennes, le raid a été mené par deux avions de combat, dimanche 11 mars 2012, aux environs de 17h00. Le bombardement a été effectué près de la localité de Toual, à environ 65 kilomètres de Tombouctou. L'aviation mauritanienne, qui serait partie de sa base de Nema, près de la frontière malienne, avait pour cible une colonne de combattants d'Aqmi, plus précicément des membres de l'unité Serya de al-Fourqane. Son chef, Yahya Abou al-Hammam, a échappé au raid.
Le bilan de cette opération est encore très flou. Une source militaire mauritanienne, citée par l'AFP, affirme que deux membres d'Aqmi ont été blessés et quatre véhicules détruits. Une source diplomatique jointe par RFI parle de deux morts dans les rangs des jihadistes. Par ailleurs, selon nos informations, un homme est actuellement soigné à l'hôpital de Tombouctou après avoir été légèrement blessé. Une enquête serait en cours pour savoir s'il appartient à Aqmi ou bien s'il s'agit d'une victime collatérale.
Cette opération a été lancée en vertu du droit de poursuite de l'armée mauritanienne sur le territoire malien et Bamako n'aurait pas été prévenu en amont. Le raid a visé le groupe qui avait relâché samedi 10 mars dernier un gendarme mauritanien en échange de la libération d'un Malien, membre présumé d'Aqmi. Selon un spécialiste de ce dossier, Nouakchott a voulu, par cette attaque aérienne, envoyer un message de fermeté alors que la veille, la Mauritanie transigeait avec les jihadistes.
Ce n'est pas la première fois que l'armée mauritanienne intervient sur le territoire du voisin malien. Sa dernière opération remonte à la fin octobre 2011 lorsqu'elle avait attaqué des positions d'Aqmi dans la forêt du Wagadou, située dans l'ouest du Mali.
De plus, l'un des chefs d'al-Qaïda au Maghreb islamique séjournerait en Libye depuis quelques semaines. L’information a été confirmée à l'Agence France-Presse par deux sources sécuritaires. L'Algérien Mokhtar Belmokhtar serait sur le territoire libyen pour se procurer des armes.
Le bilan de cette opération est encore très flou. Une source militaire mauritanienne, citée par l'AFP, affirme que deux membres d'Aqmi ont été blessés et quatre véhicules détruits. Une source diplomatique jointe par RFI parle de deux morts dans les rangs des jihadistes. Par ailleurs, selon nos informations, un homme est actuellement soigné à l'hôpital de Tombouctou après avoir été légèrement blessé. Une enquête serait en cours pour savoir s'il appartient à Aqmi ou bien s'il s'agit d'une victime collatérale.
Cette opération a été lancée en vertu du droit de poursuite de l'armée mauritanienne sur le territoire malien et Bamako n'aurait pas été prévenu en amont. Le raid a visé le groupe qui avait relâché samedi 10 mars dernier un gendarme mauritanien en échange de la libération d'un Malien, membre présumé d'Aqmi. Selon un spécialiste de ce dossier, Nouakchott a voulu, par cette attaque aérienne, envoyer un message de fermeté alors que la veille, la Mauritanie transigeait avec les jihadistes.
Ce n'est pas la première fois que l'armée mauritanienne intervient sur le territoire du voisin malien. Sa dernière opération remonte à la fin octobre 2011 lorsqu'elle avait attaqué des positions d'Aqmi dans la forêt du Wagadou, située dans l'ouest du Mali.
De plus, l'un des chefs d'al-Qaïda au Maghreb islamique séjournerait en Libye depuis quelques semaines. L’information a été confirmée à l'Agence France-Presse par deux sources sécuritaires. L'Algérien Mokhtar Belmokhtar serait sur le territoire libyen pour se procurer des armes.
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