La rébellion touareg gagne du terrain dans le nord du Mali. Après s’être emparé vendredi 30 mars de Kidal, les insurgés se sont attaqués ce samedi à Gao, une importante ville du nord du pays. Des tirs se sont fait entendre dans cette localité, qui abrite notamment le commandement opérationnel des forces maliennes pour le nord du pays.
"Des rebelles [touareg] ont pénétré dans la ville", a confirmé à l'AFP Mahamane Diakité, conseiller du gouverneur de Gao, qui a par ailleurs fait état de tirs à l’arme lourde.
Après avoir abandonné aux rebelles les localités d’Ansogo et de Bourem, l’armée régulière avait effectué un retrait stratégique sur Gao afin d’y renforcer ses positions et de préparer une contre-offensive. C’est donc une bataille importante qui se tient ce samedi entre la junte militaire, qui a pris le pouvoir le 22 mars à Bamako, et les forces rebelles, emmenées par le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et des groupes islamistes.
Depuis la mi-janvier, ces différents groupes rebelles ont lancé une vaste offensive et contrôlent désormais la quasi-totalité du nord-est malien, seule la ville de Tombouctou étant encore sous contrôle gouvernemental.
Inquiétude de la Cédéao
Depuis le récent coup d’État, qui a renversé le président Amadou Toumani Touré (dit "ATT"), c’est une junte militaire, emmenée par le capitaine Amadou Sanogo, qui est au pouvoir au Mali. Des putschistes qui assurent avoir pris le pouvoir du fait de l’incapacité du régime d’ATT à endiguer la rébellion.
Mais face à l’avancée rebelle, Amadou Sanogo a été contraint de lancer, vendredi, un appel à la communauté internationale. "Notre armée a besoin de l'aide des amis du Mali pour sauver la population et l'intégrité territoriale du Mali", a-t-il déclaré depuis la caserne de Kati, à proximité de Bamako, qui sert de QG à la junte.
Si la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), a condamné le putsch au Mali et demandé le retour de l’ordre constitutionnel, le président ivoirien, Alassanne Ouattara, a toutefois indiqué, ce samedi, que l'organisation politique ouest-africaine avait "mis en alerte" une force armée de 2 000 hommes, dans le but de "préserver à tout prix l'intégrité territoriale du Mali".
"Des rebelles [touareg] ont pénétré dans la ville", a confirmé à l'AFP Mahamane Diakité, conseiller du gouverneur de Gao, qui a par ailleurs fait état de tirs à l’arme lourde.
Après avoir abandonné aux rebelles les localités d’Ansogo et de Bourem, l’armée régulière avait effectué un retrait stratégique sur Gao afin d’y renforcer ses positions et de préparer une contre-offensive. C’est donc une bataille importante qui se tient ce samedi entre la junte militaire, qui a pris le pouvoir le 22 mars à Bamako, et les forces rebelles, emmenées par le Mouvement national pour la libération de l’Azawad (MNLA) et des groupes islamistes.
Depuis la mi-janvier, ces différents groupes rebelles ont lancé une vaste offensive et contrôlent désormais la quasi-totalité du nord-est malien, seule la ville de Tombouctou étant encore sous contrôle gouvernemental.
Inquiétude de la Cédéao
Depuis le récent coup d’État, qui a renversé le président Amadou Toumani Touré (dit "ATT"), c’est une junte militaire, emmenée par le capitaine Amadou Sanogo, qui est au pouvoir au Mali. Des putschistes qui assurent avoir pris le pouvoir du fait de l’incapacité du régime d’ATT à endiguer la rébellion.
Mais face à l’avancée rebelle, Amadou Sanogo a été contraint de lancer, vendredi, un appel à la communauté internationale. "Notre armée a besoin de l'aide des amis du Mali pour sauver la population et l'intégrité territoriale du Mali", a-t-il déclaré depuis la caserne de Kati, à proximité de Bamako, qui sert de QG à la junte.
Si la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), a condamné le putsch au Mali et demandé le retour de l’ordre constitutionnel, le président ivoirien, Alassanne Ouattara, a toutefois indiqué, ce samedi, que l'organisation politique ouest-africaine avait "mis en alerte" une force armée de 2 000 hommes, dans le but de "préserver à tout prix l'intégrité territoriale du Mali".
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