Geste de défi face aux condamnations extérieures et à son rejet par l’essentiel de la classe politique malienne? Bravade avant l’arrivée de la délégation des chefs d’Etat de la Cédéao, la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest? Quelles que soient ses intentions, la junte qui a renversé le président Amadou Toumani Touré le 22 mars, pose des actes.
Mardi peu après 22 heures, alors que la télévision nationale diffusait des danses traditionnelles, dix hommes, huit en tenue militaire et deux en habit civil, sont intervenus sur les écrans pendant un peu plus d’une demi-heure pour présenter une Constitution provisoire.
Ce nouvel acte fondamental lu par le magistrat lieutenant Jacques Koné est décliné en soixante-dix articles. Soixante-dix articles pour rappeler le caractère indivisible et démocratique du Mali mais aussi pour définir les attributions du président qui n’est autre que le chef du CNRDRE, Comité national pour le redressement et la restauration de l'Etat, Amadou Sanogo.
L'essentiel des pouvoirs revient aux putschistes
Si cette nouvelle Constitution prévoit la formation d’un gouvernement, l’essentiel des pouvoirs revient aux putschistes. Ces derniers auront notamment la charge, selon ce texte, d’organiser les futures élections, présidentielle et législatives, dont la date n’est pas précisée. Des scrutins auxquels les membres de la junte n’auront pas le droit de concourir sauf s’ils venaient à décider de réviser cette nouvelle Constitution. En attendant, le chef de la junte, le capitaine Sanogo assume les fonctions de chef de l'Etat et nomme le gouvernement.
Par ailleurs, le FDR (Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République), le front qui rassemble 38 partis maliens et une vingtaine d'associations opposés au coup d'Etat, a annoncé vouloir engager un dialogue avec les mutins. L'organisation réclame leur retour dans les casernes et la restauration de l'ordre constitutionnel au Mali.
Enfin, deux des quatorze personnalités prisonnières de la junte ont été libérées, hier. Parmi elles, deux candidats à la présidentielle qui était prévue le 29 avril prochain : l'ex-Premier ministre Modibo Sidibé et l'homme d'affaires Jamil Bittar. Ils étaient détenus, comme douze autres personnalités politiques dont des membres du gouvernement d'Amadou Toumani Touré, au camp de Kati.
Mardi peu après 22 heures, alors que la télévision nationale diffusait des danses traditionnelles, dix hommes, huit en tenue militaire et deux en habit civil, sont intervenus sur les écrans pendant un peu plus d’une demi-heure pour présenter une Constitution provisoire.
Ce nouvel acte fondamental lu par le magistrat lieutenant Jacques Koné est décliné en soixante-dix articles. Soixante-dix articles pour rappeler le caractère indivisible et démocratique du Mali mais aussi pour définir les attributions du président qui n’est autre que le chef du CNRDRE, Comité national pour le redressement et la restauration de l'Etat, Amadou Sanogo.
L'essentiel des pouvoirs revient aux putschistes
Si cette nouvelle Constitution prévoit la formation d’un gouvernement, l’essentiel des pouvoirs revient aux putschistes. Ces derniers auront notamment la charge, selon ce texte, d’organiser les futures élections, présidentielle et législatives, dont la date n’est pas précisée. Des scrutins auxquels les membres de la junte n’auront pas le droit de concourir sauf s’ils venaient à décider de réviser cette nouvelle Constitution. En attendant, le chef de la junte, le capitaine Sanogo assume les fonctions de chef de l'Etat et nomme le gouvernement.
Par ailleurs, le FDR (Front uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République), le front qui rassemble 38 partis maliens et une vingtaine d'associations opposés au coup d'Etat, a annoncé vouloir engager un dialogue avec les mutins. L'organisation réclame leur retour dans les casernes et la restauration de l'ordre constitutionnel au Mali.
Enfin, deux des quatorze personnalités prisonnières de la junte ont été libérées, hier. Parmi elles, deux candidats à la présidentielle qui était prévue le 29 avril prochain : l'ex-Premier ministre Modibo Sidibé et l'homme d'affaires Jamil Bittar. Ils étaient détenus, comme douze autres personnalités politiques dont des membres du gouvernement d'Amadou Toumani Touré, au camp de Kati.
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