LE FRONT DE GAUCHE NE DOIT PAS SOUTENIR CES HOMMES
Le Mali est en danger de dislocation, après le coup d'Etat conduit par un groupe de militaires sans perspective et perpétré un mois seulement avant le départ légal du président Amadou Toumani Touré et son remplacement à la tête de l'Etat par la voix des urnes. Plusieurs de ces hommes étaient sous le coup de sanctions suite à leur implication dans un "bizutage" qui a fait cinq morts à l'Ecole militaire inter armes (EMIA), ce qui donne une couleur très personnelle à leur équipée. Dans un communiqué consacré à la situation malienne, le PCF invite à soutenir l'action du parti Sadi, qualifié de "force progressiste", seul allié politique des putschistes. Oumar Mariko, son leader, deux fois candidat malheureux aux élections présidentielles (0,88 % en 2002, 2,72 % en 2007) vient d'ailleurs de proposer à la junte ses services pour le poste de Premier ministre et des rumeurs malheureusement crédibles font état du rôle joué par le Sadi dans la désignation des personnes à interpeller. Par quel mystère le PCF a-t-il ainsi pu se faire si grossièrement manipuler, c'est une question à laquelle il lui faudra bien répondre un jour. En attendant, il urgent que le Front de Gauche affirme, comme tous les démocrates, une condamnation sans ambiguïté de cette aventure qui peut à tout moment dégénérer dans le sang, faute de quoi, il en serait comptable.
Le Mali est en danger de dislocation, après le coup d'Etat conduit par un groupe de militaires sans perspective et perpétré un mois seulement avant le départ légal du président Amadou Toumani Touré et son remplacement à la tête de l'Etat par la voix des urnes. Plusieurs de ces hommes étaient sous le coup de sanctions suite à leur implication dans un "bizutage" qui a fait cinq morts à l'Ecole militaire inter armes (EMIA), ce qui donne une couleur très personnelle à leur équipée. Dans un communiqué consacré à la situation malienne, le PCF invite à soutenir l'action du parti Sadi, qualifié de "force progressiste", seul allié politique des putschistes. Oumar Mariko, son leader, deux fois candidat malheureux aux élections présidentielles (0,88 % en 2002, 2,72 % en 2007) vient d'ailleurs de proposer à la junte ses services pour le poste de Premier ministre et des rumeurs malheureusement crédibles font état du rôle joué par le Sadi dans la désignation des personnes à interpeller. Par quel mystère le PCF a-t-il ainsi pu se faire si grossièrement manipuler, c'est une question à laquelle il lui faudra bien répondre un jour. En attendant, il urgent que le Front de Gauche affirme, comme tous les démocrates, une condamnation sans ambiguïté de cette aventure qui peut à tout moment dégénérer dans le sang, faute de quoi, il en serait comptable.
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