La France soutient la Cédéao dans ses efforts en faveur d’un « retour à l’ordre constitutionnel au Mali », a déclaré ce 26 mars, Bernard Valero, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. La France se dit « préoccupée » par la situation des membres du gouvernement malien, arrêtés la semaine dernière, lors du coup d’Etat. Elle demande « leur libération » et demande le « respect de leur intégrité physique » au moment où le sort du président Amadou Toumani Touré demeure toujours inconnu.
De son côté, le Bénin qui préside actuellement l’Union africaine (UA) a condamné fermement et sans réserve ce putsch intervenu au Mali. Il « lance un appel pressant à un rétablissement sans condition de l’ordre constitutionnel » et considère, jusqu’à nouvel ordre, « le président Amadou Toumani Touré comme le président légitime », a déclaré le ministre des Affaires étrangères du Bénin, Nassirou Arifari Bako, lors d’une conférence de presse.
Condamnation « ferme » également du Conseil de sécurité de l’ONU qui a exigé ce 26 mars que les « soldats mutinés contre le gouvernement démocratiquement élu » retournent à leurs casernes.
Des décisions fortes et pragmatiques
La réunion extraordinaire des chefs d’Etat de la Cédéao sera-t-elle décisive dans la résolution de cette crise malienne ? Alassane Ouattara, chef de l’Etat ivoirien et président en exercice de cette organisation, réussira-t-il à relever le défi lancé par les insurgés maliens ? Proposera-t-il à ses homologues de recourir, le cas échéant, à une intervention militaire pour rétablir les institutions républicaines maliennes ? Autant de questions auxquelles les chefs d’Etat devront répondre tant les attentes sont fortes non seulement au niveau national mais également régional. L’instabilité politique au Mali risque de renforcer les groupes terroristes tel que Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans les autres Etats d’Afrique de l’Ouest, d’où le besoin sécuritaire.
Selon une source proche de la présidence ivoirienne, les dirigeants de la Cédéao vont demander le retour de l’ordre constitutionnel au Mali. En fait, le rétablissement immédiat, dans leurs fonctions, des autorités renversées.
Joint par RFI, Jean Ping, président de la Commission de l’UA qui a réitéré la condamnation du coup d’Etat précise que « l’utilisation de la force n’est jamais écartée mais c’est l’ultime décision lorsqu’on a tout épuisé ». Une position que partage le chef de la diplomatie béninoise, Nassirou Arifari Bako, joint par RFI.
Au Mali, les attentes vis-à-vis de la communauté internationale sont aussi très fortes. Soumaïla Cissé, président de l’Union pour la République et la démocratie (URD) et candidat à la présidentielle - prévue pour le 29 avril 2012 - fait partie de ceux qui condamnent « de la façon la plus ferme et la plus énergique » ce coup d’Etat. Joint par RFI, il déclare s’attendre à des décisions très fortes et pragmatiques à l’issue de ce sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la Cédéao.
L’ONG International Crisis group (ICG) lance un appel aux dirigeants d’Afrique de l’Ouest et à la communauté internationale pour qu’ils prennent des mesures immédiates. Dans un communiqué publié ce 26 mars, l’ONG préconise la création immédiate d’un groupe de contact pour exiger, de la junte militaire, le respect des droits humains, des libertés civiles et la restauration de la démocratie. ICG s’alarme, considérant que ce coup d’Etat est « une catastrophe pour le Mali et pour toute l’Afrique de l’Ouest » et en y voyant « une régression spectaculaire ».
De son côté, le Bénin qui préside actuellement l’Union africaine (UA) a condamné fermement et sans réserve ce putsch intervenu au Mali. Il « lance un appel pressant à un rétablissement sans condition de l’ordre constitutionnel » et considère, jusqu’à nouvel ordre, « le président Amadou Toumani Touré comme le président légitime », a déclaré le ministre des Affaires étrangères du Bénin, Nassirou Arifari Bako, lors d’une conférence de presse.
Condamnation « ferme » également du Conseil de sécurité de l’ONU qui a exigé ce 26 mars que les « soldats mutinés contre le gouvernement démocratiquement élu » retournent à leurs casernes.
Des décisions fortes et pragmatiques
La réunion extraordinaire des chefs d’Etat de la Cédéao sera-t-elle décisive dans la résolution de cette crise malienne ? Alassane Ouattara, chef de l’Etat ivoirien et président en exercice de cette organisation, réussira-t-il à relever le défi lancé par les insurgés maliens ? Proposera-t-il à ses homologues de recourir, le cas échéant, à une intervention militaire pour rétablir les institutions républicaines maliennes ? Autant de questions auxquelles les chefs d’Etat devront répondre tant les attentes sont fortes non seulement au niveau national mais également régional. L’instabilité politique au Mali risque de renforcer les groupes terroristes tel que Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans les autres Etats d’Afrique de l’Ouest, d’où le besoin sécuritaire.
Selon une source proche de la présidence ivoirienne, les dirigeants de la Cédéao vont demander le retour de l’ordre constitutionnel au Mali. En fait, le rétablissement immédiat, dans leurs fonctions, des autorités renversées.
Joint par RFI, Jean Ping, président de la Commission de l’UA qui a réitéré la condamnation du coup d’Etat précise que « l’utilisation de la force n’est jamais écartée mais c’est l’ultime décision lorsqu’on a tout épuisé ». Une position que partage le chef de la diplomatie béninoise, Nassirou Arifari Bako, joint par RFI.
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