mercredi 21 mars 2012


L'Azawad devient une réalité; possible coup d'état contre ATT, rien ne vas plus au Mali

L’armée Malienne face aux manifestants à Bamako, 1er Février
L’armée Malienne face aux manifestants à Bamako, 1er Février 2012

Après ses nombreux succès militaire et surtout après avoir anéanti le risque que représentait Iyad Ag Ghaly et son groupuscule criminel Ansar Adine, les Maliens se rendent compte qu'ils sont en train de perdre l'Azawad qui ne leur avait jamais appartenu. Depuis deux jours des mouvements de grognent se font sentir à Bamako, avec un pic en intensité ce matin avec des mutineries à Bamako et Kati. A l'heure où nous écrivons cet article, toutes les conditions sont réunies pour un coup d'état et la continuation de l'anarchie au Mali.
Plutôt dans la journée, nous faisions état de notre optimisme pour l'Azawad après que l'Etat-Major du MNLA a réussi d'un coup de mettre à faire comprendre à Iyad Ag Ghaly et à son groupuscule criminel qu'aucune place n'est possible pour l'Islamisme et surtout qu'il sera combattu si jamais il se met sur la voie de l'indépendance de la République Démocratique et Laïque de l'Azawad. Par cette mise en garde, le MNLA redonnait sourire à des centaines de milliers d'Azawadiens qui n'ont pas oublié toutes les trahisons d'Iyad Ag Ghaly les 20 dernières années et surtout que l'homme n'accorde aucune importance au bonheur des Azawadiens. Une fois cette affaire bouclée, le MNLA remettait les pendules à l'heure et le citoyen lambda du Mali se rendait compte que le colonisateur Malien était en de perdre l'Azawad, un Azawad qui historiquement n'a d'ailleurs jamais appartenu au Mali ou à ses royaumes.
Ce violent retour sur terre de nos frères Malien était une pilule impossible à avaler pour les populations Maliennes d'autant plus qu'elles se rendent compte que jamais les autorités du pays ne leur avait dit la vérité concernant la situation dans l'Azawad. En parlant toujours de retrait stratégique pour faire allusions aux fuites innombrables des soldats Maliens de l'Azawad, et en niant toujours le lourd bilan humain que concédait son armée, le Mali a abusé et re-abusé de la confiance de son peuple.
Une fois cette confiance ébranlée, le pouvoir Malien s'est mis à vaciller. Avant-hier, Lundi, c'était des écoliers de la ville-garnison de Kati qui sont descendu à Bamako pour expliquer au pouvoir Malien tous leur désarroi face aux conditions de leurs pères (qui pourtant ne font que fuir) dans l'Azawad. Le lendemain, ce fut le tour des femmes des mêmes soldats dont la célérité de la course n'envie rien à celui des athlètes professionnelles. Elles n'ont plus affirmaient ne pas comprendre ce qui arrivait à leur mari et l'ont fait comprendre jusqu'à minuit.
Ce fut aujourd'hui le tour des collègues de leur mari et du groupe des soldats Maliens rapatrier du Niger et de l'Algérie de montrer leur mécontentement officiellement pour demander au pouvoir Malien d'avoir des moyens plus adaptés pour combattre le MNLA. Officieusement, ces soldats qui bénéficient de l'armement des Etats-Unis, de l'Algérie, et de nombreux pays Africains et Occidentaux ne comprennent tout simplement pas pourquoi ils combattent pour l'intégrité d'un territoire qui ne leur a jamais appartenu.
Joint par téléphone pour recueillir son avis, Mossa Ag Attaher, Chargé de Communication du MNLA affirme
"La rue de Bamako est entrain de confirmer aujourd'hui ce que nous avons fini de démontrer. Les régimes du Mali et spécialement celui de d'Amadou Toumani Touré sont basés sur le mensonge et la gestion des humeurs de quelques individus et s'éloignent chaque jour des attentes du peuple. Le pouvoir voyou de Bamako n'a jamais dit la vérité à sa population du sud sur toute la ligne. De même qu'il a menti à son armée en l'envoyant dans une guerre qui n'est pas la sienne. Ceci étant quel que soit le changement politique qui sera opéré à la tête de l'état malien, le MNLA va continuer l'œuvre déjà entamée, celle de la libération et l'indépendance de l'Azawad!"
Nous apprenons il y a quelques instants que l'Office des Radiodiffusion et Télévision du Mali (ORTM), la télévision publique Malienne, est actuellement occupé par des soldats Maliens en colère. Aussi nous apprenons que plutôt dans la matinée, le Ministre Malien de la Defence, s'était rendue dans la ville-garnison de Kati afin de calmer les troupes. Selon certaines sources il y serait emprisonnée, selon d'autres il a vite fait marche arrière face à l'insubordination des soldats. En tout état de cause, son message n'a pas été entendu. Des sources nous annoncent également que des coups de tirs seraient en train d'être entendu dans l'enceinte du palais présidentiel. Aussi, aucune autorité de l'état n'est perceptible actuellement dans la ville de Bamako où règnerait l'anarchie totale. Tout porte croire qu'au moins une tentative de coup d'état serait en cours car toutes les conditions sont réunies.
Comme l'a rappelé le Chargé de Communication du MNLA, la situation politique au Mali n'influe en aucun cas sur la marche vers l'indépendance de l'Azawad pour donner naissance à une République Démocratique et Laïque. Souhaitons uniquement que le Mali arrête de mentir à sa population et à la communauté internationale et se résoudra à son obligation de permettre l'autodétermination de l'Azawad conformément à la Déclaration sur les Droits des Peuples Autochtones des Nations Unies et la Charte Africaine des Droits de l'Homme et des Peuples de l'Union Africaine.

Par Aljimite Ag Mouchallate

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