vendredi 25 janvier 2013

Voici là un résumé des crimes dont a souffert la communauté arabo-touaregue du Mali. C'est le résultat d'une enquête réalisée par plusieurs personnes digne de foi. Il présente les violations sur quatre étapes.


Ibrahim Ansary il y a 48 minutes via mobile · Première étape: 1963 à Kidal 1. Nettoyage ethnique et décimation du cheptel dans la moitié nord du cercle ; 2. L’assassinat général des notables dont le célèbre poète Hamzatta qui à fait des poèmes pour le Mali indépendant; 3. La distribution des jeunes filles dont des orphelines à des soldats de l’armée malienne ; 4. La déportation des jeunes filles du nord vers le sud dans le but de les asservir ; 5. L’exhibition des deux chefs de communautés ( Zeid et Ilias) en torse nu dans les rues de Gao enchainés et fouettés. Toutes ces humiliations et crimes ont pour but de mettre en relief la suprématie de la race noire sur la race blanche au Mali et inciter les arabes et les touaregs à abandonner le pays. Deuxième étape: 1973 Dix ans après alors qu’on pensait avoir oublié la rancune, les autorités du Mali ont tentées d’exterminer les populations arabes et touarègues par la famine en refusant de distribuer des vivres envoyés par la communauté internationale. Pendant ce temps les mêmes vivres sont vendus dans les magasins de l’OPAM au profit des membres du CMLN. D’importants stocks de ces vivres ont été avariés et versés dans le fleuve à Mopti et à Ségou alors que dans le nord les populations manquaient de vivres . Troisième étape : 1991 Toutes les régions nord sont concernées 1. Ventilation d’un message RAC de l’Etat major des armées invitant tous les chefs des unités à abattre toutes personnes suspectes c'est-à-dire de teint clair dont le célèbre Mohamedoune Ag Hamani et plusieurs autres chefs de famille; 2. Massacre des campements nomades à Kidal notamment dans l’Oued D’Alkit; 3. Massacre et nettoyage du village du célèbre marabout des Kel-Essouk à l’est de Gao ; 4. Massacres des employés de l’AEN à Gossi ; 5. Massacre par trahison d'une soixantaine d'intégrés à Rharous dont les ossements se trouve actuellement dans le bâtiment abritant la préfecture à l'époque; une preuve de ce génocide est la tête du chef de ces intégrés trouvé séché dans un carton sous la table d’audience du juge de Rharous ; 6. Pillage et massacre des fractions Imouchagh dans le gourma ; 7. Pillage des biens appartenant aux arabes et aux touaregs dans la ville de Tombouctou ; 8. Elimination de plus de cent personnes dans le camp de Tombouctou par la faim et la soif ; 9. Massacre des populations à Léré dont le célèbre théologien Mohamed Ag Elmehdi ; 10. Massacre des troupeaux et de leurs propriétaires pendant qu'ils tentaient de fuir pour la Mauritanie. Ces différents crimes ont été passés sous silence sans enquête et n’ont nullement fait l’objet d’une publication ni dans les medias ni dans les accords passés. L’Etat malien a même envoyé au près du parlement européen un député tamashek pour déclare qu’il n’y à jamais eu de génocide dans le nord Mali en échange d’un mandat parlementaire. Quatrième étape: 2011 1. Ventilation d’un mot de passe sous forme d'ordres à toutes les unités d’assassiner tous les composants des forces de l’ordre teint clair pour prévenir toute infiltration ou espionnage; 2. Bombardement d’un campement des Kel-Essouk en fevrier près de Kidal ; 3. A Sevare une unité de l’armée malienne, ayant pour mission principale d’éliminer toute personne issue du nord, est dénommée «Escadron de la mort » dirigée par un Colonel du nom de Didier Dakoua, la dite unité à exécuter depuis janvier sept touaregs dont trois élèves ; 4. Présentement une chasse aux populations blanches est organiser à la limite de Douentza et Niono; 5. L’assassinat de quatre éleveurs à Niono en fin Mai et quelques semaines plus tard des marabouts. Autres faits discriminatoire : 1. Aucune des régions du nord n’a bénéficié d’un schéma directeur d’aménagement et on n’y compte pas plus de 100 kms de route butimée ; l’axe Tombouctou-kabara long de 7 km construit par le colon n’a subi aucune reconstruction de la part du gouvernement malien, la route est impraticable sur les ¾ de sa longueur ; 3. Les trois principales villes sont reliées par les mêmes pistes que les français ont dessinées, il faut voyager 8h de temps pour parcourir une distance de 400 kms ; c'’est la preuve qu’aucun des régimes qui se sont succédés n’à eu l’intention d’entreprendre des actions de développements pour le nord. 4. Durant les recrutement dans les corps armés ou à la fonction publique des quotas sont alloués aux communautés du nord mais ils sont détournés par les officiers du sud en service dans les régions du nord, ces derniers font appel à leurs frères et enfants en falsifiant leur identité pour les intégrés. Les dix dernières années Koulouba à créé des divisions au sein des communautés en faisant le pyromane et le pompier. Le constat est très amer, depuis l’indépendance du Mali les arabes et les touaregs sont victime d'incroyable crimes. C'est une occasion pour la communauté internationale de réagir pour rétablir la justice et remettre ceux-ci dans leur droits.

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