Ibrahim Ansary
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Première étape: 1963 à Kidal
1. Nettoyage ethnique et décimation
du cheptel dans la moitié nord du
cercle ;
2. L’assassinat général des notables
dont le célèbre poète Hamzatta qui à
fait des poèmes pour le Mali indépendant;
3. La distribution des jeunes filles dont
des orphelines à des soldats
de l’armée malienne ;
4. La déportation des jeunes filles du
nord vers le sud dans le but de les asservir ;
5. L’exhibition des deux chefs de
communautés ( Zeid et Ilias) en torse
nu dans les rues de Gao enchainés et
fouettés. Toutes ces humiliations et crimes ont
pour but de mettre en relief la
suprématie de la race noire sur la race
blanche au Mali et inciter les arabes et les touaregs à abandonner le pays. Deuxième étape: 1973
Dix ans après alors qu’on pensait avoir
oublié la rancune, les autorités du
Mali ont tentées d’exterminer les
populations arabes et touarègues par la famine
en
refusant de distribuer des vivres envoyés par la communauté
internationale. Pendant
ce temps les mêmes vivres sont vendus
dans les magasins de l’OPAM au profit
des membres du CMLN. D’importants
stocks de ces vivres ont été avariés et versés dans le fleuve à Mopti et à Ségou
alors que dans le nord les populations manquaient de vivres .
Troisième étape : 1991 Toutes les régions nord sont concernées
1. Ventilation d’un message RAC de
l’Etat major des armées invitant tous
les chefs des unités à abattre toutes
personnes suspectes c'est-à-dire de teint clair dont le célèbre
Mohamedoune Ag Hamani et plusieurs autres chefs de famille;
2. Massacre des campements nomades
à Kidal notamment dans l’Oued D’Alkit;
3. Massacre et nettoyage du village du
célèbre marabout des Kel-Essouk à l’est de Gao ;
4. Massacres des employés de l’AEN à
Gossi ;
5. Massacre par trahison d'une soixantaine d'intégrés à Rharous dont les ossements se trouve actuellement dans le bâtiment abritant la préfecture à l'époque; une preuve de ce génocide
est la tête du chef de ces intégrés trouvé séché dans un carton sous la table
d’audience du juge de Rharous ;
6. Pillage et massacre des fractions Imouchagh dans le gourma ;
7. Pillage des biens appartenant aux arabes et aux touaregs dans la ville de Tombouctou ;
8. Elimination de plus de cent personnes dans le camp de Tombouctou par la faim et la soif ;
9. Massacre des populations à Léré dont le célèbre théologien Mohamed Ag Elmehdi ;
10. Massacre des troupeaux et de leurs propriétaires pendant qu'ils tentaient de fuir pour la Mauritanie.
Ces différents crimes ont
été passés sous silence sans
enquête et n’ont nullement
fait l’objet d’une publication ni dans les medias ni dans les accords passés. L’Etat malien a même envoyé au près du parlement européen un député tamashek pour déclare qu’il n’y à jamais eu de génocide dans le nord Mali en échange d’un mandat parlementaire. Quatrième étape: 2011
1. Ventilation d’un mot de passe sous forme d'ordres à toutes les unités d’assassiner tous les composants
des forces de l’ordre teint clair pour prévenir toute infiltration ou espionnage;
2. Bombardement d’un campement
des Kel-Essouk en fevrier près de Kidal ;
3. A Sevare une unité de l’armée malienne, ayant pour mission principale d’éliminer toute personne
issue du nord, est dénommée «Escadron de la mort » dirigée par un Colonel
du nom de Didier Dakoua, la dite unité à exécuter depuis janvier sept touaregs dont trois élèves ;
4. Présentement une chasse aux populations blanches est organiser à la limite de Douentza et Niono; 5. L’assassinat de quatre éleveurs à Niono en fin Mai et quelques semaines plus tard des marabouts.
Autres faits discriminatoire : 1. Aucune des régions du nord n’a bénéficié d’un schéma directeur d’aménagement et on n’y compte pas plus de 100 kms de route butimée ; l’axe Tombouctou-kabara long de 7 km construit par le colon n’a subi aucune reconstruction de la part du
gouvernement malien, la route est impraticable sur les ¾ de sa longueur ;
3. Les trois principales villes sont reliées par les mêmes pistes que les français ont dessinées, il faut voyager 8h de temps pour parcourir une distance de
400 kms ; c'’est la preuve qu’aucun des régimes qui
se sont succédés n’à eu l’intention d’entreprendre des actions de développements pour le nord.
4. Durant les recrutement dans les corps armés ou à la fonction publique des quotas sont alloués aux communautés du nord mais ils sont détournés par les officiers du sud en service dans les régions du
nord, ces derniers font appel à leurs frères et enfants en falsifiant leur identité pour les intégrés.
Les dix dernières années Koulouba à créé des divisions au sein des communautés en faisant le pyromane et le pompier. Le constat est très amer, depuis
l’indépendance du Mali les arabes et les touaregs sont victime d'incroyable crimes.
C'est une occasion pour la communauté internationale de réagir pour rétablir la justice et remettre ceux-ci dans leur droits.
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