TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
mardi 15 janvier 2013
Mali: suivez les événements en direct sur RFI
MALI - Article publié le : mardi 15 janvier 2013 - Dernière modification le : mardi 15 janvier 2013
Par RFI
Les frappes françaises se poursuivent, ce mardi 15 janvier 2013, sur les positions des rebelles maliens, notamment sur la ville de Diabaly prise lundi par les islamistes. Près de 750 soldats français sont désormais déployés sur le terrain au cinquième jour de l’opération. Progressivement, la France devrait déployer 2 500 soldats au Mali, selon l'entourage du ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.
Les horaires sont donnés en temps universel (TU)
21h47 : Les réactions de soutien à l'intervention militaire française se multiplient et le nombre de pays prêts à envoyer des troupes au Mali augmente. Au niveau de la Cédéao, le Togo, le Sénégal, le Niger, le Ghana et le Burkina Faso enverront des troupes. Le Nigéria monte même ses effectifs à 900 hommes, assurant que les premiers arriveront dans 24 heures. Au Benin, le chef de l’Etat, Boni Yayi, président en exercice de l’Union africaine, promet 300 hommes et en Guinée, le président Alpha Condé s’engage sur environ 120 soldats.
Reportage : la classe politique guinéenne réagit à l’intervention militaire française au Mali et à l’envoi de soldats guinéens
Mouctar Bah/RFI
Nous étions en train de courir un très grave danger.
Écouter (01:14)
15/01/2013
20h16 : Les Etats-Unis sont en « discussion avec les français » sur l’aide qu’ils pourraient apporter à la France, afin de rétablir la sécurité au Mali, a déclaré, à Madrid, le secrétaire américain à la Défense, Leon Panetta, en tournée en Europe. Il a exclut tout déploiement de forces américaines sur le terrain.
19h27 : Premier engagement, au sol, des soldats français : une trentaine de véhicules blindés français ont quitté Bamako cet après-midi pour rejoindre le nord du Mali. Parallèlement à ce mouvement des troupes françaises, des centaines de soldats maliens et français faisaient route vers Diabaly, en partant de Niono, ville située à 60 km au sud de Diabaly.
Notre correspondant au Mali, Serge Daniel, fait le point, sur RFI, sur cet engagement, au sol, des soldats français : « Depuis le début de l’opération, c’est la première fois qu’on voit des soldats français au sol. Ils sont, ce mardi, avec l’armée malienne, à 60 km au sud de Diabaly, dans la localité de Niono. Les populations témoignent : « les militaires français ont des blindés ; ils sont avec plus de 300 militaires maliens et ils vont à Diabaly ».
A Niono, les troupes ont été accueillies en libérateurs : « Vive la France, vive les militaires maliens » ont scandé les populations.
Il faut dire que les raids de l’aviation française ont fragilisé les positions des djihadistes. Il y a eu, au moins six raids, selon une source sécuritaire malienne et à Diabaly, ce sont probablement des djihadistes affaiblis que les soldats maliens et français devraient rencontrer. Il y a ceux qui pensent qu’ils vont résister ; ceux qui pensent qu’ils vont plutôt se cacher dans les maisons et mener une guerrilla et ceux qui pensent qu’ils vont quitter les lieux en prenant soin d’éviter les avions français qui sillonnent toujours le ciel malien. »
19h14 : Situation très compliquée pour les habitants de Diabaly, au sud de Léré. Les islamistes sont toujours dans la ville. Selon les dernières informations obtenues par RFI, dans le quartier de Berlin - au sud de Diabaly - les islamistes ont caché leurs véhicules dans les concessions des habitants pour se protéger de nouveaux bombardements. Des quartiers périphériques de Diabaly ont été bombardés cette nuit, selon des témoins. Les hommes d'Abou Zeid - l'un des chefs d'Aqmi - ont du faire marche arrière, à la frontière mauritanienne, là encore en raison de raids français.
18h58 : Les militaires français seraient dans la région de Niono et se dirigent vers la localité de Diabaly afin d'apporter un soutien à l'armée malienne qui veut reconquérir cette ville tombée hier aux mains des islamistes, selon des sources contactées par RFI.
18h16 : Plusieurs sources convergentes affirment que le chef d'Ansar Eddine, Iyad Ag Ghali est toujours dans la région du Gourma, sur la rive sud du fleuve Niger. Iyad a coordonné l'offensive djihadiste sur Konna la semaine dernière. Il serait toujours dans cette région. Selon des informations obtenues par RFI, il aurait des difficultés à rejoindre sa base au nord du fleuve.
18h05 : Le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, déclare que la ville de Konna n’a pas encore été reprise par l’armée malienne, lors d'une conférence de presse, à Paris, sur les opérations au Mali.
Jean-Yves Le Drian
Ministre français de la Défense
Au moment où je vous parle, nous poursuivons les frappes aériennes en zone de contact, à la fois sur le fuseau ouest et sur le fuseau est, pendant que se poursuit le renforcement terrestre sur la capitale.
Écouter (01:00)
15/01/2013 par Olivier Fourt
17h20 : Le président tchadien, Idriss Déby, estime qu’il est temps que les Africains se mettent « au devant de la scène » et appelle les armées africaines à aider l’armée française au Mali. Depuis vendredi, le président tchadien a reçu beaucoup de coups de fils de ses homologues de la sous-région, mais comme il l’a indiqué depuis le début, le Tchad attend une sollicitation officielle de la Cédéao, avant de décider d’envoyer ou non des troupes.
Idriss Déby
Président de la République du Tchad.
Son transmis par la Radio nationale du Tchad.
Les armées africaines doivent aller (au Mali) le plus rapidement possible pour alléger le poids sur l’armée française.
Écouter (01:02)
15/01/2013
16h50 : Le président tchadien, Idriss Déby, salue la France d'avoir pris "la décision historique" d'intervenir militairement au Mali.
Idriss Déby
Président de la République du Tchad.
Son transmis par la Radio nationale du Tchad.
L’Afrique doit soutenir la France ; l’Afrique doit remercier la France.
Écouter (00:56)
15/01/2013
15h50 : Selon un porte-parole de la présidence burundaise, le pays est prêt à se joindre à l’opération des forces africaines au Mali même s’il n’a pas encore été sollicité en ce sens.
15h45 : Le Premier ministre français Jean-Marc Ayrault affirme que les forces africaines se déploieront d’ici une semaine sur le territoire malien.
15h43 : François Hollande a rencontré ce mardi son homologue mauritanien Ould Abdel Aziz à Abou Dhabi qui lui a signalé qu’il avait pris la décision de « sécuriser sa frontière avec le Mali, donc de la fermer dans l'hypothèse où des terroristes voudraient s'y réfugier ».
15h30 : Une cérémonie d’hommage national se tient aux Invalides à Paris pour le soldat Damien Boiteux tué vendredi au Mali. En l’absence du chef de l’Etat, François Hollande, en déplacement c’est le Premier ministre Jean-Marc Ayrault qui préside la cérémonie.
François Hollande
Chef de l'Etat français
15/01/2013
par RFI
Écouter (00:30)
14h48 : Lors d'une allocution à Dubaï, le président français, François Hollande réaffirme les objectifs de Paris concernant l’opération militaire au Mali : arrêter l’agression, sécuriser Bamako et préserver l’intégrité territoriale du pays. Interrogé sur le sort des otages français dans la région, le chef de l’Etat a répondu qu’intervenir « était la seule solution ». Il a aussi précisé que la France n’avait pas vocation à rester au Mali et que l’opération avait le soutien des Emirats arabes unis.
14h06 : En France, les sénateurs et députés observent une minute de silence à la mémoire des soldats français tués la semaine dernière au Mali et en Somalie. Vendredi, au premier jour de l’intervention française le lieutenant Damien Boiteux avait été mortellement touché lors d’une opération en vol.
14h00 : A Gao, depuis hier les réseaux téléphoniques Orange et Malitel sont coupés « c’est du sabotage de la part des islamistes », rapportent des habitants joints sur des numéros spéciaux via le Niger. Des habitants qui confirment la présence dans la ville de plusieurs chefs Mujao et de leurs « parrains » arabes maliens, des commerçants et personnalités de Gao qui ont dès le départ soutenu la présence islamistes sur place.
Revenant sur les raids aériens du dimanche 13 janvier, un habitant explique à RFI qu’il pense qu’il y a eu de nombreuses victimes dans les rangs des islamistes : « les combattants étrangers mauritaniens, pakistanais étaient concentrés dans les locaux de la douane touchés par les raids. En revanche, ceux qui étaient mariés à des maliennes ont été épargnés car ils étaient plutôt chez eux en ville avec leur famille ».
Ce témoin explique aussi que « la peur a changé de camp, la population commence à vivre normalement sans craindre l’application de la charia ».
12h55 : Appel de l’Unesco à protéger le patrimoine culturel du Mali. Sa directrice générale, Irina Bokova a adressé une lettre aux autorités maliennes et françaises invoquant la Convention de La Haye pour la protection des biens culturels en situation de conflit. En 2012, la rébellion islamiste avait suscité une vague d’indignation après avoir détruit des mausolées de saints musulmans du XVIe siècle à Tombouctou.
12h17 : Le Nigeria annonce que ses premiers soldats seront déployés au Mali dans les prochaines 24 heures.
Habitant de Tombouctou
15/01/2013
par Charlotte Idrac
Écouter (00:40)
12h10 : Un habitant de Tombouctou joint sur place nous raconte que les islamistes sont encore présents dans la ville. Il y en a moins qu’avant mais ils profiteraient de l’absence de frappes depuis le début de l’opération. « Je suis actuellement au marché et là devant moi, il y a un véhicule avec le drapeau des islamistes dessus », a t'il déclaré à un journaliste de RFI.
11h30 : La réunion des chefs d’état-major des pays ouest-africains a commencé à Bamako.
11h15 : Un témoin joint sur place par RFI nous fait le récit des évènements de la nuit dernière à Diabaly : « Il y a eu des bombardements vers 3/4 heures ce matin. Des bombardements localisés à la périphérie de la ville, pas dans la ville. Il y a aussi eu des bombardements à 35 kilomètres de Diabaly, à Djambé, vers la frontière mauritanienne. Ces bombardements auraient visé des jihadistes qui se trouvaient dans le village.
La ville de Diabaly est cernée depuis hier soir par l’armée malienne afin d’éviter le retour d’éventuels renforts jihadistes. Ce matin, le calme semble revenu mais il reste des combattants islamistes dans la ville ».
9h58 : Les Nations unies annoncent que les évènements au Mali auraient déjà fait près 150 000 réfugiés et plus 230 000 déplacés.
9h49 : Le Comité internationale de la Croix-Rouge (CICR) a recensé dans les hôpitaux de Mopti et Gao 86 personnes blessées dans les combats et bombardements de ces derniers jours.
9h42 : L’Organisation de la coopération islamique (OCI) par la voix de son secrétaire général appelle à un cessez-le-feu.
9h40 : Selon un proche du ministre français de la Défense cité par l’AFP, la France devrait déployer à terme 2 500 soldats au Mali pour lutter contre les groupes islamistes.
9h11 : La représentante de la diplomatie européenne, Catherine Ashton, est attendue ce mardi à Strasbourg afin d’informer le Parlement européen sur la situation au Mali.
François Hollande
Président français
15/01/2013
par RFI
Écouter (00:59)
8h45 : Le président français, en déplacement à Abou Dhabi, a confirmé les frappes de cette nuit sur la localité de Diabaly tombée hier aux mains des rebelles. Un peu plus tôt dans la matinée, François Hollande avait annoncé de nouvelles frappes françaises dans la nuit visant des positions des combattants islamistes. Des tirs qui ont atteint leur objectif a précisé le chef de l’Etat.
Dans le même temps, une colonne de militaires français est arrivée à Bamako. L’ensemble d’une quarantaine de blindés est venu en renfort de Côte d’Ivoire
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