TESHUMAR.BE est dedié à la CULTURE du peuple touareg? de ses voisins, et du monde. Ce blog, donne un aperçu de l actualité Sahelo-Saharienne. Photo : Avec Jeremie Reichenbach lors du Tournage du film documentaire : « Les guitares de la résistance Touaregue », à la mythique montée de SALUT-HAW-HAW, dans le Tassili n’Ajjer-Djanet- Algérie. 2004. Photo de Céline Pagny-Ghemari. – à Welcome To Tassili N'ajjer.
lundi 21 janvier 2013
Droit de réponse au journal algérien "El Watan" : «Ce qu’ils nous reprochent, c’est leur médiocrité»
Une campagne de dénigrement sans précédent est aujourd’hui livrée contre notre agence ANI (agence Nouakchott d’informations) et notre Radio Nouakchott qui vient à peine de naître parce que nous avons réussi une prouesse médiatique qu’aucun média mauritanien n’était arrivé, avant nous, à s’offrir et du coup offrir à notre chère presse libre, et au-delà notre chère Mauritanie pour raffermir davantage la première place dans le monde arabe à laquelle elle a été classée par le très sérieux Reporter Sans Frontière : couvrir, en temps réel un évènement qui retient le souffle de la communauté internationale, à commencer par les Etats-Unis d’Amérique jusqu’aux Philippines en passant par la France, le Royaume Uni d’Angleterre, le Japon, et j’en passe …
Même la presse locale du pays où se déroulent les évènements n’y a vu que du feu, la primeur de l’information lui passant sous le nez sans être capable de la flairer ! Voilà sans doute pourquoi, un journal qui se veut de renommée internationale comme El Watan n’a pu se permettre de nous reconnaitre notre «scoop», préférant nous tirer dessus, à défaut de pouvoir tirer sur … les terroristes, pourtant plus proches, à In Amenas, que nous à Nouakchott.
Et de quelle manière ! Titrant en grande manchette «A LA UNE ACTUALITÉ/Nouakchott Info : Le canal privilégié de la propagande terroriste» pour nous concocter un article truffé de mensonges et de diffamation autant sur notre institution de presse accusée de «relayer la propagande des terroristes» et d’être «une véritable entreprise de désinformation», alors que nous diffusions aussi les dépêches de l’agence de presse officielle algérienne (APS) que sur le directeur de publication de nos journaux de presse écrite, électronique et radiophonique, Mohamed Mahmoud Ould Aboul Maali. «Nouakchott Info a un lien quasi organique avec les mouvements islamistes et son journaliste, Fard, semble avoir un carnet d’adresses des djihadistes les plus recherchés de la région», écrivez-vous. Une accusation gratuite que rien ne justifie mais comme l’auteur de l’article aura compté sur les moteurs de recherche de la Toile pour avoir des informations, la jalousie et l’envie le taraudant parce que nous avons réussi là où il a, avec d’autres parmi nos confrères (et ils sont nombreux) échoué, sa plume assassine pouvait courir. Mais n’a-t-il pas trouvé mieux pour argumenter ses propos que ce fait datant de Mai 2005 se rapportant à l’interview de notre directeur Mohamed Mahmoud Ould Aboul Maali avec Jemil Mansour alors que ce dernier était recherché, laquelle avait en son temps valu au journaliste une arrestation parce qu’il a refusé aux autorités de l’époque d’être un indic et leur vendre la mèche, protégeant ainsi sa source.
Pourquoi nous reproche-t-on de diffuser des informations à chaud au moment même où des chaines comme Al Jazeera, France 24, Radio France internationale, les diffusent et font parler, Abou Al-Bara, le porte-parole des terroristes assiégeant le site gazier d’In Amenas, et, plus grave, des otages que l’on sait tous sous la menace de mort. Des chaines satellitaires, des radios et des sites électroniques qui se tuent à trouver, à tout prix, des informations inédites pour ne pas être sous-informés et qui, vous pouvez nous croire, nous ont contacté et offert de nous acheter, en vain, des informations fiables, des photos, des vidéos, des enregistrements sonores, pour accompagner l’évènement.
Nous comprenons bien que le journal El Watan, comme d’autres envieux, nous en veulent pour avoir volé la vedette sur ce coup-là, le monde entier n’ayant plus d’yeux ni d’oreilles que pour ce que nous écrivons sur notre site ANI ou diffusons sur les antennes de notre Radio Nouakchott et tant pis si nous l’avons fait dans les règles de l’art. Et nous insistons bien sur ce «dans les règles de l’art» car nous avons refusé aux terroristes, de diffuser certaines de leurs déclarations et celles des otages, d’une part pour éviter d’être un support de propagande et d’autre part, parce que nous respectons les sentiments propres des otages et de leurs familles. En vérité, ce que nos confrères d’El Watan nous reprochent, c’est leur médiocrité !
La Rédaction
http://www.ani.mr/?menuLink=9bf31c7ff062936a96d3c8bd1f8f2ff3&idNews=20573
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