Plus de 2,5 millions de documents ont été analysés, selon le quotidien britannique The Guardian, l'un des journaux impliqués dans cette enquête mondiale « Offshore Leaks ». En France, c'est Le Monde qui les a exploités. Il livre les secrets d'un vaste système d'évasion fiscale, avec des montages financiers internationaux, très complexes.
Des données qui concernent près de 120 000 sociétés écrans, domiciliées aux îles Vierges britanniques, aux îles Caïmans ou encore à Singapour, le nouveau paradis des fraudeurs. L’ensemble de ces informations proviennent de deux sociétés spécialisées dans les domiciliations offshore, Commonwealth Trust Limited, à Tortola, dans les Îles Vierges britanniques et Portcullis Trustnet.
Des personnalités du monde entier
Des sociétés écrans sont reliées à plus de 130 000 personnes dans 140 pays. Parmi les bénéficiaires de ces sociétés offshore, on trouve les noms d'une centaine de contribuables français, dont l’homme d’affaires Jean-Jacques Augier. Le trésorier de la campagne de Francois Hollande serait actionnaire de deux sociétés offshore, dans les îles Caïmans, via sa holding financière Eurane, basée en Chine.
Toujours selon cette enquête, deux banques françaises, BNP Paribas et Crédit agricole auraient aidé leurs clients à placer des avoirs à l'abri des autorités fiscales. Des personnalités du monde entier sont, également, citées dans cette enquête, comme notamment Maria Imelda Marcos Manotoc, fille de l'ex-dictateur philippin, le dictateur zimbabwéen Robert Mugabe ou encore l’ancien ministre des Finances de Mongolie, Bayartsogt Sangajav. L’enquête compte également des dirigeants russes, des marchands d'armes ou encore des milliardaires indonésiens et d'Europe de l'Est.
Les trous noirs de la finance mondiale
Des centaines de milliards de dollars transitent chaque année, à travers ces paradis fiscaux. Selon l’ONG Transparency International, il y aurait une cinquantaine de paradis fiscaux dans le monde, dans lesquels se trouvent 2 millions de sociétés écrans et deux tiers des 2 000 fonds spéculatifs.
Des fonds spéculatifs largement responsables de la crise financière actuelle. Selon une étude de la Banque mondiale, cette fraude entraînerait des pertes considérables pour les autorités fiscales : près de 1 500 milliards de dollars dans le monde.
Si la fraude fiscale affecte les pays du Nord, elle constitue aussi un fléau budgétaire pour les pays du Sud. L’ONG britannique Oxfam estime que pour chaque euro d'aide au développement versé au continent africain, environ cinq euros sortent du continent pour s'abriter sur des comptes offshore.
Des données qui concernent près de 120 000 sociétés écrans, domiciliées aux îles Vierges britanniques, aux îles Caïmans ou encore à Singapour, le nouveau paradis des fraudeurs. L’ensemble de ces informations proviennent de deux sociétés spécialisées dans les domiciliations offshore, Commonwealth Trust Limited, à Tortola, dans les Îles Vierges britanniques et Portcullis Trustnet.
Des sociétés écrans sont reliées à plus de 130 000 personnes dans 140 pays. Parmi les bénéficiaires de ces sociétés offshore, on trouve les noms d'une centaine de contribuables français, dont l’homme d’affaires Jean-Jacques Augier. Le trésorier de la campagne de Francois Hollande serait actionnaire de deux sociétés offshore, dans les îles Caïmans, via sa holding financière Eurane, basée en Chine.
Toujours selon cette enquête, deux banques françaises, BNP Paribas et Crédit agricole auraient aidé leurs clients à placer des avoirs à l'abri des autorités fiscales. Des personnalités du monde entier sont, également, citées dans cette enquête, comme notamment Maria Imelda Marcos Manotoc, fille de l'ex-dictateur philippin, le dictateur zimbabwéen Robert Mugabe ou encore l’ancien ministre des Finances de Mongolie, Bayartsogt Sangajav. L’enquête compte également des dirigeants russes, des marchands d'armes ou encore des milliardaires indonésiens et d'Europe de l'Est.
Les trous noirs de la finance mondiale
Des centaines de milliards de dollars transitent chaque année, à travers ces paradis fiscaux. Selon l’ONG Transparency International, il y aurait une cinquantaine de paradis fiscaux dans le monde, dans lesquels se trouvent 2 millions de sociétés écrans et deux tiers des 2 000 fonds spéculatifs.
Des fonds spéculatifs largement responsables de la crise financière actuelle. Selon une étude de la Banque mondiale, cette fraude entraînerait des pertes considérables pour les autorités fiscales : près de 1 500 milliards de dollars dans le monde.
Si la fraude fiscale affecte les pays du Nord, elle constitue aussi un fléau budgétaire pour les pays du Sud. L’ONG britannique Oxfam estime que pour chaque euro d'aide au développement versé au continent africain, environ cinq euros sortent du continent pour s'abriter sur des comptes offshore.
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