Le ton est ferme et les propos menaçants. Dans l’interview qu’il a donnée à la chaîne syrienne officielle, ce mercredi 17 avril, le président syrien s'est fait tour à tour accusateur de l’Occident, il a promis un embrasement de la Jordanie et il a affiché une position de fermeté extrême quant à sa volonté de se maintenir au pouvoir, deux ans après le début de la guerre civile dans son pays.
Bachar el-Assad ne veut pas lâcher le pouvoir. « Le poste [de président] n'a pas de valeur sans le soutien du peuple. Que le président reste ou parte relève de la décision du peuple », a-t-il déclaré. Une manière de laisser entendre qu’il a l’intention de se présenter à la prochaine élection présidentielle syrienne, théoriquement prévue en 2014.
Le président syrien a également jugé qu’il n’avait désormais « pas d’autre choix que la victoire », affirmant que si les forces loyalistes ne remportent pas la guerre en cours, « c'en sera fini de la Syrie, et je ne pense pas que ce soit le choix d'un seul citoyen syrien. »
Menace de propagation du conflit en Jordanie
Le président syrien s’est également fait menaçant, pointant un risque d’embrasement du conflit syrien à la région, déjà fragilisée. « L'incendie ne s'arrêtera pas à nos frontières, tout le monde sait que la Jordanie est aussi exposée que la Syrie », a-t-il affirmé. La Jordanie, que le président syrien a directement pointé comme étant, selon lui, sous le coup d’une possible déstabilisation prochaine, fait actuellement face avec difficulté à l’afflux de réfugiés syriens.
« La vérité, ce qui est en train de se produire, c'est que nous sommes confrontés pour l'essentiel à des forces extrémistes », a-t-il encore déclaré.
L’Occident accusé de jouer avec le feu
Une manière pour le président syrien de renvoyer les puissances occidentales à leurs propres contradictions. Les propos de Bachar el-Assad interviennent en effet quelques jours seulement après la déclaration d’allégeance à al-Qaïda du groupe al-Nosra, un des nombreux groupes de combattants composant la nébuleuse de la rébellion, qui se définissent comme des salafistes jihadistes.
« L'Occident a payé lourdement son financement d'al-Qaïda au tout début, en Afghanistan. Aujourd'hui, il la soutient en Syrie, en Libye et ailleurs, et il en paiera un prix élevé plus tard en plein cœur de l'Europe et des Etats-Unis », a-t-il martelé.
Bachar el-Assad ne veut pas lâcher le pouvoir. « Le poste [de président] n'a pas de valeur sans le soutien du peuple. Que le président reste ou parte relève de la décision du peuple », a-t-il déclaré. Une manière de laisser entendre qu’il a l’intention de se présenter à la prochaine élection présidentielle syrienne, théoriquement prévue en 2014.
Le président syrien a également jugé qu’il n’avait désormais « pas d’autre choix que la victoire », affirmant que si les forces loyalistes ne remportent pas la guerre en cours, « c'en sera fini de la Syrie, et je ne pense pas que ce soit le choix d'un seul citoyen syrien. »
Menace de propagation du conflit en Jordanie
Le président syrien s’est également fait menaçant, pointant un risque d’embrasement du conflit syrien à la région, déjà fragilisée. « L'incendie ne s'arrêtera pas à nos frontières, tout le monde sait que la Jordanie est aussi exposée que la Syrie », a-t-il affirmé. La Jordanie, que le président syrien a directement pointé comme étant, selon lui, sous le coup d’une possible déstabilisation prochaine, fait actuellement face avec difficulté à l’afflux de réfugiés syriens.
« La vérité, ce qui est en train de se produire, c'est que nous sommes confrontés pour l'essentiel à des forces extrémistes », a-t-il encore déclaré.
L’Occident accusé de jouer avec le feu
Une manière pour le président syrien de renvoyer les puissances occidentales à leurs propres contradictions. Les propos de Bachar el-Assad interviennent en effet quelques jours seulement après la déclaration d’allégeance à al-Qaïda du groupe al-Nosra, un des nombreux groupes de combattants composant la nébuleuse de la rébellion, qui se définissent comme des salafistes jihadistes.
« L'Occident a payé lourdement son financement d'al-Qaïda au tout début, en Afghanistan. Aujourd'hui, il la soutient en Syrie, en Libye et ailleurs, et il en paiera un prix élevé plus tard en plein cœur de l'Europe et des Etats-Unis », a-t-il martelé.
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