Les électeurs du Bas-Rhin ont dit « oui », mais ceux du Haut-Rhin se sont prononcés majoritairement pour le « non ». Il n'y aura donc pas de collectivité unique en Alsace. Départements et région continueront à cohabiter.
Ce référendum, qui était une initiative inédite, a échoué alors que les Alsaciens semblaient, selon les sondages, plutôt favorables au projet dont les objectifs étaient de faire des économies, de simplifier le millefeuille administratif et de renforcer le poids de l'Alsace, la plus petite région de France.
Faible participation
La faible participation des Alsaciens à cette consultation explique en grande partie le résultat. Car, pour que la réforme puisse être adoptée, il était nécessaire non seulement que plus de 50 % des votants y soient favorables dans chaque département, mais aussi que 25 % des inscrits sur les listes aient voté « oui ».
Cette réforme avait été proposée par l'UMP. Les écologistes la soutenaient et les socialistes étaient favorables à la fusion, mais avaient dénoncé certaines modalités du projet. Les extrêmes, quant à eux - Front national et Front de gauche - n'en voulaient pas.
L’impact de l’affaire Cahuzac
Au-delà de la difficulté à mobiliser les électeurs sur une question institutionnelle, le climat politique particulièrement lourd, en raison du scandale provoqué par l'affaire Cahuzac, a peut-être aussi contribué à l'échec de cette consultation.
Ce référendum, qui était une initiative inédite, a échoué alors que les Alsaciens semblaient, selon les sondages, plutôt favorables au projet dont les objectifs étaient de faire des économies, de simplifier le millefeuille administratif et de renforcer le poids de l'Alsace, la plus petite région de France.
Faible participation
La faible participation des Alsaciens à cette consultation explique en grande partie le résultat. Car, pour que la réforme puisse être adoptée, il était nécessaire non seulement que plus de 50 % des votants y soient favorables dans chaque département, mais aussi que 25 % des inscrits sur les listes aient voté « oui ».
Cette réforme avait été proposée par l'UMP. Les écologistes la soutenaient et les socialistes étaient favorables à la fusion, mais avaient dénoncé certaines modalités du projet. Les extrêmes, quant à eux - Front national et Front de gauche - n'en voulaient pas.
L’impact de l’affaire Cahuzac
Au-delà de la difficulté à mobiliser les électeurs sur une question institutionnelle, le climat politique particulièrement lourd, en raison du scandale provoqué par l'affaire Cahuzac, a peut-être aussi contribué à l'échec de cette consultation.
Selon les résultats définitifs, le « non » a recueilli plus de 55,74% des suffrages exprimés dans le Haut-Rhin.
Dans le Bas-Rhin, le « oui » l'aurait emporté par près de 67% des voix, selon des résultats portant sur le dépouillement de 98% des suffrages exprimés, mais l'abstention a été si forte que le « oui » n'y a rassemblé que 22,86% des inscrits. L’abstention a été très forte dans les deux départements : 37,18% des électeurs se sont déplacés dans le Haut-Rhin, et 35% dans le Bas-Rhin. |
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