Mali - RFI
Article publié le : jeudi 07 février 2013 - Dernière modification le : jeudi 07 février 2013
Mali : le Mujao revendique la pose de mines et l'attaque de convois militaires
Le panneau d’une ONG détourné par le Mujao sur lequel on peut désormais lire “Plus de Mujao pour les plus vulnérables”. Douentza, le 28 janvier 2013.
REUTERS/Joe Penney
Au Mali, on assiste visiblement à un durcissement de ton du Mujao, l'un des groupes islamistes du Nord. Les islamistes armés - qui ont abandonné presque sans combats les grandes villes du nord du pays face à l'offensive des soldats français et maliens - ont affirmé ce jeudi 7 février avoir ouvert un nouveau front, en posant des mines. Plus question non plus pour le Mujao de discuter de la libération d'un otage français, comme il en avait fait la proposition le mois dernier.
Le Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest) revendique la pose des mines qui ont causé la mort ces derniers jours de plusieurs civils sur le principal axe routier qui mène vers le nord du Mali.
Walid Abou Sarraoui, porte-parole du groupe islamiste, ajoute « d’autres mines ont été posées autour des villes du nord du Mali ». Pour lui, dans le Nord, les jihadistes n’ont pas du tout perdu la guerre, ils ont plutôt réussi à créer « une nouvelle zone de conflit ». Il vante également le jihad contre « les régimes fidèles ».
Par ailleurs, il y a deux semaines, le Mujao avait affirmé qu’il était disposé à discuter de la libération d’un otage français. Aujourd’hui, le ton change radicalement. Il se durcit même. « Je veux réfuter les informations qui disent que le Mujao veut négocier avec la France et les autorités maliennes », écrit Walid Abou Sarhaoui.
Pour écrire son long texte, Abou Walid Sarhaoui a utilisé un téléphone portable local. S’il est toujours sur le territoire malien, cela veut donc dire qu’il est dans une zone de couverture, donc non loin d’une ville. Ce qui confirmerait la présence de plusieurs jihadistes dans la région. Des jihadistes qui ne s’avouent pas du tout vaincus.
Walid Abou Sarraoui, porte-parole du groupe islamiste, ajoute « d’autres mines ont été posées autour des villes du nord du Mali ». Pour lui, dans le Nord, les jihadistes n’ont pas du tout perdu la guerre, ils ont plutôt réussi à créer « une nouvelle zone de conflit ». Il vante également le jihad contre « les régimes fidèles ».
Par ailleurs, il y a deux semaines, le Mujao avait affirmé qu’il était disposé à discuter de la libération d’un otage français. Aujourd’hui, le ton change radicalement. Il se durcit même. « Je veux réfuter les informations qui disent que le Mujao veut négocier avec la France et les autorités maliennes », écrit Walid Abou Sarhaoui.
Pour écrire son long texte, Abou Walid Sarhaoui a utilisé un téléphone portable local. S’il est toujours sur le territoire malien, cela veut donc dire qu’il est dans une zone de couverture, donc non loin d’une ville. Ce qui confirmerait la présence de plusieurs jihadistes dans la région. Des jihadistes qui ne s’avouent pas du tout vaincus.
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