lundi 2 juillet 2012


ARTE TV donne la parole aux Amazighs de l’Azawad

Mais l'espoir est toujours là puisque ce peuple à Nous republions ce reportage de la chaine de television franco-allemande ARTE car c’est la première fois qu’un reportage n'a aucun parti pris et donne la parole au MNLA. Vous allez decouvrir les massacres que les Maliens ont fait pour les Amazighs de l’Azawad et ce que les arabes d’Arabie et leur alliés à Tamazgha -spécialement en Algérie qui ont eu le courage de roufouler les bléssés Touareg de leur territoire et d’y invités les bléssés Palestiniens- leur préparent après leur declaration d’independance. Il est clair que les Amazighs sont le seul peuple au Monde qui n'a pas de pays ami.quand meme des hommes et des femmes ami(e)s comme ces journalistes O.Joulie, L.Hamida, F-X. Couture et D.Bénéjam qui ont pris les risques pour faire entendre ce peuple, nous les remercions pour leur courage journalistique et leur courage politique surtout.
 

ARTE Reportage

Mali : les fantômes du Sahel
10 avril 2012 : les touaregs du Mouvement National de Libération de l'Azawad déclarent unilatéralement l'indépendance d'un territoire grand comme deux fois la France dans le Nord du Mali.
Au lendemain de l’insurrection, une équipe d'Arte Reportage a pu se rendre au milieu des frontières poreuses du Sahel pour tenter de décrypter une situation extrêmement volatile et complexe où s'entremêlent différents mouvements : nationalistes Touaregs, groupes islamistes et djihadistes d'AQMI. Ces derniers, bêtes noires des chancelleries occidentales, ne cachent pas leur ambition : profiter du chaos pour enraciner le djihad aux portes de l'Europe.
Olivier Joulie et Laurent Hamida ont pu passer plusieurs jours à Gao, capitale du nouvel Etat revendiqué par les Touaregs, ville symbole devenue aujourd'hui l’enjeu de tous les combats politiques. Puis, ils ont traversé les régions désertiques du Nord, fiefs des brigades de combattants d'AQMI, véritable plaie pour la région et pour les mouvements nationalistes touaregs si souvent associés à tort à des salafistes. A la frontière avec l’Algérie, puissance incontournable de la région – l’aviation algérienne viole discrètement et en toute impunité l'ancien territoire du Mali - des réfugiés, piégés au milieu de nulle part, entre les deux pays, sont abandonnés de tous.
Stigmate d'un conflit post-colonial, vieux de presque 50 ans, notre équipe découvre la violence d'une guerre qui oppose Bamako aux Touaregs de la région depuis l'indépendance. Villages détruits, politique de terre brûlée, répression sanguinaire sur les populations : un terreau propice à l'enracinement et à la prolifération d’un islamisme radical qui tisse sa toile en se nourrissant des tensions régionales. Comme en Somalie ou dans les zones tribales pakistanaises… Ali témoigne de son parcours depuis l'armée malienne jusqu’aux combattants d'AQMI, l'endoctrinement par des prêcheurs venus du Pakistan, avant de rejoindre le mouvement indépendantiste Touareg.
Le constat est inquiétant. Face au statu quo militaire entre l'Etat malien en déliquescence, une organisation africaine, la CEDEAO, incapable de mettre sur pied une force militaire crédible, l'immobilisme de la communauté internationale, le Mouvement National de Libération de l’Azawad, qui représente peut-être aujourd'hui un dernier rempart contre l'intégrisme, risque de se faire dépasser par des éléments étrangers et radicaux. Dans cette hypothèse, la région échapperait alors à tout contrôle…
Entretien avec les auteurs de « Mali : la poudrière sahelienne »
Après avoir couvert la révolution libyenne, les journalistes Olivier Joulie et Laurent Hamida ont voulu entrer sur le territoire de l'Azawad qui, depuis le début de l'année lutte pour devenir indépendant du Mali.
En pointe de ces combat contre les forces fidèles à Bamako, il y a les Touaregs du MNLA qui doivent aujourd'hui faire face à un autre problème : la présence toujours plus importante de groupes islamistes. Parmi eux, Ansar Dine, mais aussi AQMI, Al Qaïda au Maghreb Islamique. Autant dire qu'il est extrêmement difficile d'effectuer des reportages dans cette zone.
Embarqués par des membres du MNLA, nos deux confrères ont pourtant réussi à pénétrer dans cette zone où règne le chaos. Restés 18 jours sur place, ils nous expliquent les difficiles conditions de tournage, la surprise de recueillir des témoignages de Touaregs qui, depuis des décennies, se disent persécutés par le Mali. Ils reviennent aussi sur l'interview qu'ils ont faite du chef du MNLA qui, pour la première fois, a accepté de s'exprimer devant une caméra.


Auteur: Amazighworld
Date : 2012-07-02 01:59:00

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