Syrie: selon l'ambassadeur de Russie en France, el-Assad "accepte de partir" mais de "façon civilisée"
Vendredi 20 Juillet 2012 - 09:15
L'ambassadeur de Russie en France, Alexandre Orlov, a affirmé ce vendredi 20 juillet que le président syrien Bachar el-Assad, "accepte de partir" mais "d'une façon civilisée", dans une interview à Radio France internationale (RFI).
Le diplomate déclare qu'"au moment de la rencontre à Genève du groupe d'action, le 30 juin, un communiqué final prévoyait une transition vers un régime plus démocratique" et que cela avait été "accepté par Assad". "Il accepte de partir. Mais partir d'une façon civilisée", ajoute Alexandre Orlov.
La Russie estime qu'elle n'est pas responsable
De son côté le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a jugé "absolument inacceptable" de tenter de rendre la Russie responsable de la situation en Syrie en raison de son veto à la dernière résolution occidentale à l'ONU. "Les tentatives de certains pays occidentaux de faire porter à la Russie la responsabilité de l'escalade de la violence en Syrie en raison de son refus de soutenir une résolution sur la menace de sanctions contre le pouvoir syrien sont absolument inacceptables", a déclaré Alexandre Loukachevitch devant la presse.
La Russie a indiqué qu'elle allait soutenir vendredi au Conseil de sécurité des Nations unies un projet de résolution qui prolonge sans conditions de 45 jours la mission des observateurs de l'ONU en Syrie, alors que les Occidentaux présentent un projet rival.
Deux projets en conflit au Conseil de sécurité
"Nous soutiendrons (ce projet) dans la mesure où nous avons participé à sa réalisation avec les Pakistanais", a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, cité par l'agence Interfax. Il faisait référence au projet proposé par le Pakistan, au lendemain d'un nouveau veto de Moscou et Pékin à une résolution occidentale menaçant le régime syrien de sanctions.
L'autre projet, présenté par le Royaume Uni, prolonge de 30 jours la mission des observateurs mais précise qu'ensuite elle ne pourra être prolongée à nouveau que si Damas tient sa promesse de retirer ses armes lourdes. Les deux projets rivaux sont sur la table du Conseil de sécurité et pourraient être soumis au vote l'un après l'autre ce vendredi, risquant de mener à un nouveau blocage.
Jeudi, la Russie et la Chine ont opposé pour la troisième fois leur veto aux tentatives de l'ONU pour faire pression sur le régime du président syrien Bachar el-Assad, depuis le début de la révolte en mars 2011. Ce blocage a déclenché des critiques acerbes des Etats-Unis et des pays européens (France, Allemagne, Royaume Uni, Portugal) qui avaient proposé ce texte.
La journée la plus meurtrière
Alors que la diplomatie fait du sur-place, plus de 300 personnes, en majorité des civils, ont péri jeudi 19 juillet dans la répression et les combats qui font rage à travers la Syrie, le bilan le plus lourd en 16 mois de révolte, selon un décompte de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) publié ce vendredi 20 juillet.
Au moins 139 civils, 98 soldats et 65 rebelles ont été tués, selon cette ONG basée en Grande-Bretagne. "Il s'agit du bilan le plus lourd depuis le début de la révolte, que ce soit pour les civils, les rebelles ou les soldats", a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, président de l'OSDH.
Le bilan le plus élevé a été enregistré à Damas et sa province avec notamment 47 civils et 23 rebelles tués. La capitale est secouée depuis six jours par des combats entre rebelles et armée régulière.
Source: huffingtonpost.fr
De son côté le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a jugé "absolument inacceptable" de tenter de rendre la Russie responsable de la situation en Syrie en raison de son veto à la dernière résolution occidentale à l'ONU. "Les tentatives de certains pays occidentaux de faire porter à la Russie la responsabilité de l'escalade de la violence en Syrie en raison de son refus de soutenir une résolution sur la menace de sanctions contre le pouvoir syrien sont absolument inacceptables", a déclaré Alexandre Loukachevitch devant la presse.
La Russie a indiqué qu'elle allait soutenir vendredi au Conseil de sécurité des Nations unies un projet de résolution qui prolonge sans conditions de 45 jours la mission des observateurs de l'ONU en Syrie, alors que les Occidentaux présentent un projet rival.
Deux projets en conflit au Conseil de sécurité
"Nous soutiendrons (ce projet) dans la mesure où nous avons participé à sa réalisation avec les Pakistanais", a déclaré le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Guennadi Gatilov, cité par l'agence Interfax. Il faisait référence au projet proposé par le Pakistan, au lendemain d'un nouveau veto de Moscou et Pékin à une résolution occidentale menaçant le régime syrien de sanctions.
L'autre projet, présenté par le Royaume Uni, prolonge de 30 jours la mission des observateurs mais précise qu'ensuite elle ne pourra être prolongée à nouveau que si Damas tient sa promesse de retirer ses armes lourdes. Les deux projets rivaux sont sur la table du Conseil de sécurité et pourraient être soumis au vote l'un après l'autre ce vendredi, risquant de mener à un nouveau blocage.
Jeudi, la Russie et la Chine ont opposé pour la troisième fois leur veto aux tentatives de l'ONU pour faire pression sur le régime du président syrien Bachar el-Assad, depuis le début de la révolte en mars 2011. Ce blocage a déclenché des critiques acerbes des Etats-Unis et des pays européens (France, Allemagne, Royaume Uni, Portugal) qui avaient proposé ce texte.
La journée la plus meurtrière
Alors que la diplomatie fait du sur-place, plus de 300 personnes, en majorité des civils, ont péri jeudi 19 juillet dans la répression et les combats qui font rage à travers la Syrie, le bilan le plus lourd en 16 mois de révolte, selon un décompte de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) publié ce vendredi 20 juillet.
Au moins 139 civils, 98 soldats et 65 rebelles ont été tués, selon cette ONG basée en Grande-Bretagne. "Il s'agit du bilan le plus lourd depuis le début de la révolte, que ce soit pour les civils, les rebelles ou les soldats", a indiqué à l'AFP Rami Abdel Rahmane, président de l'OSDH.
Le bilan le plus élevé a été enregistré à Damas et sa province avec notamment 47 civils et 23 rebelles tués. La capitale est secouée depuis six jours par des combats entre rebelles et armée régulière.
Source: huffingtonpost.fr
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