Nord Mali: Le Pétrole du MUJAO
Des investigations menées par l’Autorité pour la Recherche Pétrolière (AUREP) confirment le potentiel du sous-sol du nord Mali. Ce qui expliquerait pourquoi cette région désertique fait l’objet de tant de convoitises.
Le nord du Mali est pauvre et ne représente que 2 % du Produit Intérieur Brut (PIB) du pays. Mais l’AUREP semble avoir découvert ce qui se cache en dessous de ce paysage aride. Selon ses études, une superficie de 850.000 km2 constituée par les différentes provinces de Gao, Kidalet Tombouctou pourrait receler du pétrole et du gaz naturel. L’AUREP donne comme illustration 4 grands bassins découverts dans cette aire. Il s’agit du graben de Gao, du rift de Nara – situé non loin de Mopti, de Taoudenni – qui se prolonge d’un côté en Mauritanie et, de l’autre, en Algérie – et de Tamesna – bloc frontalier entre le Mali et le Niger. Pour l’heure, aucun grand groupe minier n’a été persévérant dans ses exploitations au nord du Mali. N’empêche, certains s’y sont fortement intéressés. L’italien ENI et l’algérien Sipex, filiale de Sonatrach, en font partie. Associés, les deux majors se sont focalisés en 2006 sur les blocs 4 et 20 sur les 29 blocs découpés par l’AUREP un an auparavant. Mais, depuis, ENI et Sipex n’ont pas réalisé de forages indispensables au développement du projet. Normalement, ils avaient prévu de le faire en février 2012. Ce retard a laissé le temps au conflit malien d’éclater. Pourtant, ENI-Sipex avait déjà déboursé 57 millions de dollars dans cette opération. L’insécurité a donc eu raison d’importants investissements.
Le nord du Mali est pauvre et ne représente que 2 % du Produit Intérieur Brut (PIB) du pays. Mais l’AUREP semble avoir découvert ce qui se cache en dessous de ce paysage aride. Selon ses études, une superficie de 850.000 km2 constituée par les différentes provinces de Gao, Kidalet Tombouctou pourrait receler du pétrole et du gaz naturel. L’AUREP donne comme illustration 4 grands bassins découverts dans cette aire. Il s’agit du graben de Gao, du rift de Nara – situé non loin de Mopti, de Taoudenni – qui se prolonge d’un côté en Mauritanie et, de l’autre, en Algérie – et de Tamesna – bloc frontalier entre le Mali et le Niger. Pour l’heure, aucun grand groupe minier n’a été persévérant dans ses exploitations au nord du Mali. N’empêche, certains s’y sont fortement intéressés. L’italien ENI et l’algérien Sipex, filiale de Sonatrach, en font partie. Associés, les deux majors se sont focalisés en 2006 sur les blocs 4 et 20 sur les 29 blocs découpés par l’AUREP un an auparavant. Mais, depuis, ENI et Sipex n’ont pas réalisé de forages indispensables au développement du projet. Normalement, ils avaient prévu de le faire en février 2012. Ce retard a laissé le temps au conflit malien d’éclater. Pourtant, ENI-Sipex avait déjà déboursé 57 millions de dollars dans cette opération. L’insécurité a donc eu raison d’importants investissements.
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