Si le gouvernement malien est impopulaire quelque part, c’est bien dans le nord du pays. En tout cas les populations le disent, parce qu’elles se sentent abandonnées par le sud.
« Nous sommes abandonnés par le sud depuis le 31 mars, explique un membre du conseil régional des jeunes de Gao. Nous sommes sous occupation. Et rien ne se fait venant du sud. Alors nous nous retrouvons avec des étrangers, des hommes qu’on ne connaît pas ».
Entre-temps, les jihadistes, qui sont maîtres des lieux, sont sur le terrain. Ils ont, par exemple, financé le nettoyage du grand caniveau du quartier 4 de Gao, ils organisent des distributions de vivres et, du coup, les autochtones sont plutôt séduits.
« Les populations sont aujourd’hui soutenues et aidées par les islamistes dans tous les secteurs,ajoute ce jeune. L’hôpital régional est aussi gardé et sécurisé par le Mujao. Donc vraiment, les gens sont avec le Mujao. Puisque c’est lui qui est là, c’est lui qui aide les gens. Il a remplacé l’Etat. Il est en train de gagner le cœur des populations ».
Et quand on parle ici d’éventuelle intervention militaire pour libérer le nord, ceux qui sont contre sont les plus nombreux. Ils privilégient plutôt la négociation.
« Nous sommes abandonnés par le sud depuis le 31 mars, explique un membre du conseil régional des jeunes de Gao. Nous sommes sous occupation. Et rien ne se fait venant du sud. Alors nous nous retrouvons avec des étrangers, des hommes qu’on ne connaît pas ».
Entre-temps, les jihadistes, qui sont maîtres des lieux, sont sur le terrain. Ils ont, par exemple, financé le nettoyage du grand caniveau du quartier 4 de Gao, ils organisent des distributions de vivres et, du coup, les autochtones sont plutôt séduits.
« Les populations sont aujourd’hui soutenues et aidées par les islamistes dans tous les secteurs,ajoute ce jeune. L’hôpital régional est aussi gardé et sécurisé par le Mujao. Donc vraiment, les gens sont avec le Mujao. Puisque c’est lui qui est là, c’est lui qui aide les gens. Il a remplacé l’Etat. Il est en train de gagner le cœur des populations ».
Et quand on parle ici d’éventuelle intervention militaire pour libérer le nord, ceux qui sont contre sont les plus nombreux. Ils privilégient plutôt la négociation.
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