Mali : une intervention armée extérieure comporte des risques pour la sous-région (rapport)
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Une intervention armée extérieure au Mali comporte ''des risques considérables’’ pour la sous-région, avertit le rapport Afrique du mois de juillet l’International Crisis Group (ICG). Selon le rapport rendu public mardi à Dakar sur la situation politico-militaire au Mali, ''la communauté internationale doit privilégier le dialogue pour préserver les chances d’une sortie de crise politique--.
Le Mali est traversé par une crise sans précédent depuis le mois de janvier. Une rébellion a chassé les forces maliennes de la partie septentrionale du pays. depuis lors, le nord est occupé par des mouvements islamiques.
Au mois de mars, un coup d’Etat a écarté Amadou Toumani Touré du pouvoir, rendant la situation politique plus compliquée.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) doit ''rééquilibrer ses efforts de médiation pour ne pas aggraver les fractures déjà profondes de la société malienne’’, fait remarquer l’Internation Crisis Group.
Le rapport de l’ICG plaide pour ''le renforcement de la crédibilité des institutions de transition’’.
‘’Enfin, des mesures sécuritaires concertées au niveau doivent être prises pour que le Nord du Mali ne devienne pas sous l’effet d’actions de groupes originellement étrangers , un nouveau front de la guerre contre le terrorisme’’, ajoute-t-il.
L’ICG recommande au président intérimaire du Mali (Diocounda Traoré) et l’actuel Premier ministre (Cheick Modibo Diarra) à œuvrer pour ''la mise en place rapide d’un véritable gouvernement d’union nationale’’.
Il demande que la mise en place du gouvernement d’union nationale se fasse à l’issue de consultations larges avec les principaux partis politiques, les organisations de la société civile, afin de consolider la légitimité des autorités de transition.
Le Mali est traversé par une crise sans précédent depuis le mois de janvier. Une rébellion a chassé les forces maliennes de la partie septentrionale du pays. depuis lors, le nord est occupé par des mouvements islamiques.
Au mois de mars, un coup d’Etat a écarté Amadou Toumani Touré du pouvoir, rendant la situation politique plus compliquée.
La Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) doit ''rééquilibrer ses efforts de médiation pour ne pas aggraver les fractures déjà profondes de la société malienne’’, fait remarquer l’Internation Crisis Group.
Le rapport de l’ICG plaide pour ''le renforcement de la crédibilité des institutions de transition’’.
‘’Enfin, des mesures sécuritaires concertées au niveau doivent être prises pour que le Nord du Mali ne devienne pas sous l’effet d’actions de groupes originellement étrangers , un nouveau front de la guerre contre le terrorisme’’, ajoute-t-il.
L’ICG recommande au président intérimaire du Mali (Diocounda Traoré) et l’actuel Premier ministre (Cheick Modibo Diarra) à œuvrer pour ''la mise en place rapide d’un véritable gouvernement d’union nationale’’.
Il demande que la mise en place du gouvernement d’union nationale se fasse à l’issue de consultations larges avec les principaux partis politiques, les organisations de la société civile, afin de consolider la légitimité des autorités de transition.
Par APS
Source: APS
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