GROS APPÉTITS POUR LE SAHEL
GROS APPETIT POUR LE SAHEL
Le niveau actuel des cours de l’or et les inquiétudes des possédants sur la stabilité des monnaies des pays capitalistes riches a déchaîné une ruée mondiale vers le métal jaune.
L’accès à de nouvelles sources de pétrole et de gaz est une préoccupation stratégique des Etats-Unis comme de l’Union européenne et ils veulent mettre la main sur les nouveaux gisements avant l’Inde et la Chine. L’Afrique de l’Ouest est donc de ce point de vue le terrain de chasse prioritaire.
Dernière indication de portée politique et stratégique considérable : « le gaz du bassin de Taoudéni pourrait être exporté via l’Algérie ». Là s’exprime la crainte que l’Algérie et sa société pétrolière nationale la SONATRACH qui a déjà commencé à prendre part aux côtés des sociétés occidentales (Total et ENI en particulier) aux recherches prometteuses en Mauritanie et au Mali devienne le maître du jeu.
Pour l’empêcher rien de tel qu’un bon gros désordre « islamique » pour mettre le pouvoir algérien, le seul qui conserve encore un peu d’indépendance du Caire à Rabat, sur la défensive.
Mais une autre histoire est possible qui n’est évidemment pas celle que veulent écrire les puissances membres de l’OCDE : que sous la houlette de l’Algérie, qui aujourd’hui a seule les capacités militaires et techniques pour le faire, les pays de la région se mettent d’accord pour exploiter ensemble ces nouvelles ressources pétrolières, les utilisent pour leur propre développement et exportent le reste par un port à construire sur l’Atlantique en Mauritanie ou au Sénégal. Un vrai projet Sud-sud qui constituerait une véritable décolonisation du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest.
Globalresearch par Comaguer Mondialisation .ca Canada
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