Tous montent au premier étage pour une rencontre. Les débats se déroulent à huis clos. Une trentaine de minutes après, tout le groupe redescend, la médiation à la demande de Bamako, défait ses valises. Les lignes bougent donc probablement. Et peut-être, peut-être que les uns et les autres sont finalement prêts à faire des concessions pour désigner un président de transition accepté de tous.
Ce vendredi, pour approfondir le sujet outre les interlocuteurs politiques, les médiateurs ont rencontré diplomates étrangers à Bamako et chefs religieux. Et ce samedi, les ministres Djibril Bassolé et Adama Bictogo, qui passent désormais plus de temps à Bamako que dans leur pays respectifs, reprendront les discussions avec les uns et les autres.
Par ailleurs, les noeuf Camerounais détenus dans le camp militaire de Kati près de Bamako ont été libérés le 11 mai selon un communiqué officiel lu à la radio nationale. Ils avaient été arrêtés le 6 mai dernier, selon le président de l'Association des Camerounais du Mali qui avait donné l'alerte. Ils étaient « soupçonnés d’être des mercenaires ».
Les autorités camerounaises avaient affirmé cette semaine être en négociation avec les autorités maliennes pour leur libération.
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