Mali - Peut-on faire confiance à la médiation du président burkinabé Compaoré?
L'AUTEUR
La médiation de la Communauté économique des États d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) au Mali est-elle dans une impasse?
C'est la question que posent ouvertement plusieurs médias, dont le journal malien Le Prétoire repris par le portail d'information malien ABamako.com.
Le journal considère que les «consultations» du président burkinabè Blaise Compaoré, «qui a pris langue avec les bandes armées du Nord-Mali», sont celles de la dernière chance.
Entamées dans la deuxième moitié du mois de mai 2012 par le médiateur de la Cédéao, elles sont destinées à ouvrir le dialogue avec les mouvements sécessionnistes touareg du Nord (Ansar Dine et le Mouvement national de libération de l'Azawad [MNLA])
Selon le site d'information Magharebia, le MNLA et Ansar Dine se seraient mis d'accord sur un gouvernement de transition au nord. Mais la situation à Bamako, elle, n'est pas en voie d'apaisement, après les récentes manifestations violentes ayant conduit à l'évacuation du président par intérim, Dioucounda Traoré.
Pour le quotidien français Le Figaro, le tableau est très sombre, puisqu'il parle d'une entente de«façade» entre Ansar Dine et le MNLA, tandis qu'il considère que la situation politique à Bamako est dans une «impasse».
«Faudrait-il faire confiance à Blaise Compaoré dont la médiation au Mali, dans le cadre de la crise institutionnelle, n’a apporté que déboires et déceptions?», s'interroge alors Le Prétoire, qui considère que la solution ne pourra venir que de l'intérieur, et pas seulement de la médiation de la Cédéao.
Or dans la sitution actuelle, Bamako est loin d'être en capacité de régler seule ses problèmes.
Lu sur ABamako, Magharebia, Le Figaro
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C'est la question que posent ouvertement plusieurs médias, dont le journal malien Le Prétoire repris par le portail d'information malien ABamako.com.
Le journal considère que les «consultations» du président burkinabè Blaise Compaoré, «qui a pris langue avec les bandes armées du Nord-Mali», sont celles de la dernière chance.
Entamées dans la deuxième moitié du mois de mai 2012 par le médiateur de la Cédéao, elles sont destinées à ouvrir le dialogue avec les mouvements sécessionnistes touareg du Nord (Ansar Dine et le Mouvement national de libération de l'Azawad [MNLA])
«Cette approche du président burkinabé, même si elle a peu de chance de produire des résultats miraculeux, aura l’avantage de retarder un peu la tentative de rapprochement entre le MNLA et Ansar Dine qui cherchent à recoller les morceaux, à la suite de l’éclatement de leur alliance sur fond de malentendu pour le contrôle des territoires conquis.»Car l'équation est finalement assez simple: les deux frères ennemis du nord, le MNLA laïque, et les islamistes d'Ansar Dine, seront-ils capables de s'entendre? Et si oui, sauront-ils négocier avec Bamako?
Selon le site d'information Magharebia, le MNLA et Ansar Dine se seraient mis d'accord sur un gouvernement de transition au nord. Mais la situation à Bamako, elle, n'est pas en voie d'apaisement, après les récentes manifestations violentes ayant conduit à l'évacuation du président par intérim, Dioucounda Traoré.
Pour le quotidien français Le Figaro, le tableau est très sombre, puisqu'il parle d'une entente de«façade» entre Ansar Dine et le MNLA, tandis qu'il considère que la situation politique à Bamako est dans une «impasse».
«Faudrait-il faire confiance à Blaise Compaoré dont la médiation au Mali, dans le cadre de la crise institutionnelle, n’a apporté que déboires et déceptions?», s'interroge alors Le Prétoire, qui considère que la solution ne pourra venir que de l'intérieur, et pas seulement de la médiation de la Cédéao.
Or dans la sitution actuelle, Bamako est loin d'être en capacité de régler seule ses problèmes.
Lu sur ABamako, Magharebia, Le Figaro
Mali: la menace d'un effondrement de l'Etat (1/2)
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