Mali : arrestation de proches de l’ex-junte
Dernière mise à jour: 29 mai, 2012 - 11:23 GMT
BBC
Depuis l’ouverture de l’enquête sur l’agression du président Dionkounda Traoré, la semaine dernière, une cinquantaine de personnes ont été interpellées dont certaines mises à la disposition de la justice.
Le communiqué officiel qui donne l’information, ne fournit pas de détails sur l’identité des personnes, pas plus qu’il ne précise s’il s’agit de civils ou de militaires.
Cependant, la coalition pro-junte, la COPAM, est fortement représentée dans cette vague d’arrestations selon Oumar Mariko.
Celui-ci a informé la BBC de l’interpellation de Rokia Sanogo, Younouss Hamey Dicko, Hamadoun Amion Guindo et de maître Mamadou Gakou, des leaders au même titre que lui au sein de la COPAM.
La semaine dernière, la COPAM avaient désigné le chef de l’ex-junte le capitaine Amadou Haya Sanogo président de la transition à l’issue d’une convention, rejetant le maintien de Dionkounda Traoré au palais de Koulouba.
Oumar Mariko lui-même affirme avoir été convoqué par la gendarmerie mais il n’a pas répondu, car dit-il, la procédure normale n’a pas été suivie. Il est un des vices président de l’assemblée nationale.
Parmi les personnes arrêtées devraient également figurer des militaires.
Elles devraient toutes s’expliquer sur leur rôle présumé dans l’agression du président à son bureau par des manifestants hostiles à son maintien à la tête de la transition.
L’atteinte à l’intégrité physique de Dionkounda Traoré, 70 ans, a indigné le FDR, la coalition opposée au coup d’Etat.
Il avait appelé à marcher ce mardi pour exiger le respect des institutions. Mais le haut conseil islamique lui en a dissuadé.
En lieu et place de la marche, le FDR demande à tous les Maliens d’observer 5 minutes de prières et de recueillements à partir de 10 heures, pour le retour de la paix dans le pays.
Selon le premier ministre Cheik Modibo Diarra, Dionkounda Traoré, toujours en France pour des soins médicaux, va honorer aujourd’hui son ultime rendez-vous chez les médecins. Son retour au bercail pourrait ensuite être envisagé.
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