Coup de colère, agacement... Les membres de la Cédéao ont littéralement tapé du poing sur la table, fatigués des errements et des revirements du capitaine Sanogo. Les putschistes sont accusés par l'instance africaine de s'opposer ouvertement au retour à l'ordre constitutionnel.
« L'échec des dernières discussions plonge le processus de transition dans une impasse », a déclaré ce matin Daniel Kablan Dincan, le ministre ivoirien des Affaires étrangères. Et d'ajouter : « La junte, qui n'est pas une entité légale et constitutionnelle, a elle-même créé ce blocage et cherche à dévoyer le processus politique ».
Les membres de la Cédéao ne sont pas les seuls à désavouer le capitaine Sanogo. Les diplomates étrangers en poste à Bamako, convoqué hier à Kati, ont refusé de rencontrer le leader des putschistes. « Nous ne voulons pas de contact avec la junte. Ce n'est pas une autorité légitime, le gouvernement est là pour ça ! », nous a expliqué un diplomate. L'un de ses confrères renchérit : « Dioncounda Traoré doit rester à la tête du pays pour la transition. Si ce n'est pas le cas, si Sanogo fait du forcing, nous craignons une sorte de coup d'Etat politique ».
La délégation de médiation de la Cédéao, menée par le Burkinabè Djibril Bassolé et l'Ivoirien Adama Bictogo, doit arriver demain matin pour tenter d'ultimes négociations avec la junte avant la fin de la période intérimaire de 40 jours et le début de celle de transition.
« L'échec des dernières discussions plonge le processus de transition dans une impasse », a déclaré ce matin Daniel Kablan Dincan, le ministre ivoirien des Affaires étrangères. Et d'ajouter : « La junte, qui n'est pas une entité légale et constitutionnelle, a elle-même créé ce blocage et cherche à dévoyer le processus politique ».
Les membres de la Cédéao ne sont pas les seuls à désavouer le capitaine Sanogo. Les diplomates étrangers en poste à Bamako, convoqué hier à Kati, ont refusé de rencontrer le leader des putschistes. « Nous ne voulons pas de contact avec la junte. Ce n'est pas une autorité légitime, le gouvernement est là pour ça ! », nous a expliqué un diplomate. L'un de ses confrères renchérit : « Dioncounda Traoré doit rester à la tête du pays pour la transition. Si ce n'est pas le cas, si Sanogo fait du forcing, nous craignons une sorte de coup d'Etat politique ».
La délégation de médiation de la Cédéao, menée par le Burkinabè Djibril Bassolé et l'Ivoirien Adama Bictogo, doit arriver demain matin pour tenter d'ultimes négociations avec la junte avant la fin de la période intérimaire de 40 jours et le début de celle de transition.
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