Mali: vers le clash entre le Mnla et Ansar Dine
Par Jeudi 31 Mai 2012 - Lu 18148 fois
Le projet de création d'un «Etat islamique» au Nord du Mali a été bloqué lundi dernier.
La fusion annoncée en début de semaine entre les rebelles touareg du Mnla et l'organisation islamiste Ansar Dine a été stoppée par des désaccords de fond sur le degré d'application de la charia. «Nous avons refusé d'approuver le communiqué final, parce qu'il est différent du protocole d'accord que nous avons signé (samedi, Ndlr).
Toute la journée d'aujourd'hui, nous avons discuté, mais il n'y a pas eu d'entente», avait déclaré, lundi dernier Ibrahim Assaley, élu du Nord-Mali et membre du Mouvement national de libération de l'Azawad (Mnla), la rébellion touarégue. «Dans le communiqué écrit par Ansar Dine, on parle d'application de la charia (loi islamique) pure et dure, on parle aussi d'interdire le Nord aux organisations humanitaires non-musulmanes: ce n'était pas précisé dans le protocole d'accord», a-t-il poursuivi depuis la grande ville septentrionale de Gao. «Nous sommes tous pour l'indépendance de l'Azawad (...) nous acceptons tous l'Islam comme religion», le Coran et la Sunna sont «la source du droit»: tels étaient les principaux points de ce document. Cependant, Ansar Dine cherche à appliquer la charia au sens strict du terme, comme pour ne citer que cet exemple: couper la main d'un voleur. Les rebelles touareg du Mnla envisagent plutôt un Etat islamique comme celui instauré en Mauritanie.
Ces tractations et autres décisions ont suscité une inquiétude grandissante, entraînant le rejet catégorique, par le gouvernement malien, de la création de cet «Etat islamique» dans le nord du pays.
La fusion annoncée en début de semaine entre les rebelles touareg du Mnla et l'organisation islamiste Ansar Dine a été stoppée par des désaccords de fond sur le degré d'application de la charia. «Nous avons refusé d'approuver le communiqué final, parce qu'il est différent du protocole d'accord que nous avons signé (samedi, Ndlr).
Toute la journée d'aujourd'hui, nous avons discuté, mais il n'y a pas eu d'entente», avait déclaré, lundi dernier Ibrahim Assaley, élu du Nord-Mali et membre du Mouvement national de libération de l'Azawad (Mnla), la rébellion touarégue. «Dans le communiqué écrit par Ansar Dine, on parle d'application de la charia (loi islamique) pure et dure, on parle aussi d'interdire le Nord aux organisations humanitaires non-musulmanes: ce n'était pas précisé dans le protocole d'accord», a-t-il poursuivi depuis la grande ville septentrionale de Gao. «Nous sommes tous pour l'indépendance de l'Azawad (...) nous acceptons tous l'Islam comme religion», le Coran et la Sunna sont «la source du droit»: tels étaient les principaux points de ce document. Cependant, Ansar Dine cherche à appliquer la charia au sens strict du terme, comme pour ne citer que cet exemple: couper la main d'un voleur. Les rebelles touareg du Mnla envisagent plutôt un Etat islamique comme celui instauré en Mauritanie.
Ces tractations et autres décisions ont suscité une inquiétude grandissante, entraînant le rejet catégorique, par le gouvernement malien, de la création de cet «Etat islamique» dans le nord du pays.
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