Un protocole d'accord a été signé samedi 26 mai à Gao entre le MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad) et Ansar Dine, selon des sources contactées des deux côtés, qui l'ont confirmé. Au bas du document, les signatures de Bilal Ag Cherif, secrétaire général du MNLA, et au nom d'Ansar Dine, celle du député de Kidal, Alghabass Ag Intallah, un responsable de la communauté des Ifoghas.
Les deux mouvements seraient tombés d'accord pour déclarer l'Azawad, Etat indépendant, et pour unir leurs forces afin de constituer une seule armée chargée de sécuriser le territoire.
Pourtant, curieusement, le communiqué commun promis par le MNLA et Ansar Dine se fait attendre. Un des négociateurs joint par RFI reconnaît des problèmes d'interprétation divergente de l'accord.
Des questions en suspens
La charia doit-elle être appliquée telle qu'Ansar Dine la réclame ? Le mouvement salafiste doit-il prendre ses distances officiellement avec al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et condamner le terrorisme ? Des sources contactées de part et d'autre fournissent aujourd'hui des réponses divergentes à ces questions.
Rien d'étonnant à ce que la rédaction d'un communiqué commun soit laborieuse dans ces conditions. Mais il faut noter que ce sont ces mêmes questions qui ont longtemps bloqué la conclusion de l'accord annoncé samedi 26 mai.
Après cette signature, certains s'interrogent sur le rôle d'Aqmi et sur la légitimité de la fusion entre le MNLA et Ansar Dine. C'est le cas d'Assarid ag Imbar-ka-Wan, député de Gao et deuxième vice-président de l'Assemblée nationale.
Pourtant, curieusement, le communiqué commun promis par le MNLA et Ansar Dine se fait attendre. Un des négociateurs joint par RFI reconnaît des problèmes d'interprétation divergente de l'accord.
Des questions en suspens
La charia doit-elle être appliquée telle qu'Ansar Dine la réclame ? Le mouvement salafiste doit-il prendre ses distances officiellement avec al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et condamner le terrorisme ? Des sources contactées de part et d'autre fournissent aujourd'hui des réponses divergentes à ces questions.
Rien d'étonnant à ce que la rédaction d'un communiqué commun soit laborieuse dans ces conditions. Mais il faut noter que ce sont ces mêmes questions qui ont longtemps bloqué la conclusion de l'accord annoncé samedi 26 mai.
Après cette signature, certains s'interrogent sur le rôle d'Aqmi et sur la légitimité de la fusion entre le MNLA et Ansar Dine. C'est le cas d'Assarid ag Imbar-ka-Wan, député de Gao et deuxième vice-président de l'Assemblée nationale.
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