Le nord du Mali est sur le point de passer entièrement sous la domination des rebelles touaregs. Le Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) assure, ce dimanche 1er avril, que ses forces encerclent Tombouctou.
Des tirs à l’arme lourde ont été entendus à proximité du camp militaire de la ville, dernier bastion des forces régulières maliennes dans le nord du pays.
Le MNLA annonce, via un communiqué, "que son état-major cerne la ville de Tombouctou pour déloger le reste de l'administration politique et militaire malienne pour le bonheur du peuple de l'Azawad [la région du nord du Mali]".
La rébellion enchaîne les prises depuis la mi-janvier et le déclenchement d’une offensive menée par le MNLA et des groupes islamistes. Les insurgés ont intensifié leurs attaques ces derniers jours,s’emparant, vendredi, de Kidal et, samedi, de Gao, une ville qui servait de base à l’état-major des forces gouvernementales dans le nord du Mali.
"Notre armée a besoin de l'aide des amis du Mali"
Depuis le récent coup d’État, qui a renversé le président Amadou Toumani Touré (dit "ATT"), c’est une junte militaire, emmenée par le capitaine Amadou Sanogo, qui est au pouvoir au Mali. Des putschistes qui assurent avoir pris le pouvoir du fait de l’incapacité du régime d’ATT à endiguer la rébellion touareg.
Mais face à l’avancée rebelle, Amadou Sanogo a été contraint de lancer, vendredi, un appel à la communauté internationale. "Notre armée a besoin de l'aide des amis du Mali pour sauver la population et l'intégrité territoriale du Mali", a-t-il déclaré depuis la caserne de Kati, à proximité de Bamako, qui sert de QG à la junte.
Si la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), a condamné le putsch au Mali et demandé le retour de l’ordre constitutionnel, le président ivoirien, Alassane Ouattara, a toutefois indiqué, ce samedi, que l'organisation politique ouest-africaine avait "mis en alerte" une force armée de 2 000 hommes, dans le but de "préserver à tout prix l'intégrité territoriale du Mali".
Après leur rendez-vous raté du 29 mars avec la Cédéao, trois représentants de la junte se sont rendus, ce samedi, à Ouagadougou pour s'entretenir avec le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao dans la crise. À l'issue de la rencontre, les putschistes ont promis qu'ils proposeraient "très rapidement" des mesures pour rétablir un pouvoir civil.
Des tirs à l’arme lourde ont été entendus à proximité du camp militaire de la ville, dernier bastion des forces régulières maliennes dans le nord du pays.
Le MNLA annonce, via un communiqué, "que son état-major cerne la ville de Tombouctou pour déloger le reste de l'administration politique et militaire malienne pour le bonheur du peuple de l'Azawad [la région du nord du Mali]".
La rébellion enchaîne les prises depuis la mi-janvier et le déclenchement d’une offensive menée par le MNLA et des groupes islamistes. Les insurgés ont intensifié leurs attaques ces derniers jours,s’emparant, vendredi, de Kidal et, samedi, de Gao, une ville qui servait de base à l’état-major des forces gouvernementales dans le nord du Mali.
"Notre armée a besoin de l'aide des amis du Mali"
Depuis le récent coup d’État, qui a renversé le président Amadou Toumani Touré (dit "ATT"), c’est une junte militaire, emmenée par le capitaine Amadou Sanogo, qui est au pouvoir au Mali. Des putschistes qui assurent avoir pris le pouvoir du fait de l’incapacité du régime d’ATT à endiguer la rébellion touareg.
Mais face à l’avancée rebelle, Amadou Sanogo a été contraint de lancer, vendredi, un appel à la communauté internationale. "Notre armée a besoin de l'aide des amis du Mali pour sauver la population et l'intégrité territoriale du Mali", a-t-il déclaré depuis la caserne de Kati, à proximité de Bamako, qui sert de QG à la junte.
Si la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (Cédéao), a condamné le putsch au Mali et demandé le retour de l’ordre constitutionnel, le président ivoirien, Alassane Ouattara, a toutefois indiqué, ce samedi, que l'organisation politique ouest-africaine avait "mis en alerte" une force armée de 2 000 hommes, dans le but de "préserver à tout prix l'intégrité territoriale du Mali".
Après leur rendez-vous raté du 29 mars avec la Cédéao, trois représentants de la junte se sont rendus, ce samedi, à Ouagadougou pour s'entretenir avec le président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur de la Cédéao dans la crise. À l'issue de la rencontre, les putschistes ont promis qu'ils proposeraient "très rapidement" des mesures pour rétablir un pouvoir civil.
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