Sur les 24 membres que compte ce gouvernement de transition formé ce mercredi et dirigé par Cheick Modibo Diarra, figurent trois militaires. Ce sont des gradés proches de la junte militaire qui a renversé le régime du président Amadou Toumani Touré le 22 mars dernier.
Le colonel-major Yamoussa Camara obtient le portefeuille de la Défense, le colonel Moussa Sinko Coulibaly celui de l'Administration territoriale (Intérieur) et le général Tiéfing Konaté devient ministre de la Protection civile.
Certains postes sont confiés à des techniciens non issus pas du monde politique malien. Parmi eux, Sadio Lamine Sow, nouveau ministre d'Etat chargé des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Il a été conseiller pendant plusieurs années du président burkinabé Blaise Compaoré.
Le ministère de l'Economie, des Finances et du Budget revient à Tiéna Coulibaly, PDG de la compagnie des textiles, ex ministre sous Moussa traoré. Celui de la Fonction publique, de la Gouvernance et des Réformes administratives et politiques, est attribué à Mamadou Namory Traoré, également chargé des relations avec les institutions. Le ministre de la Justice est désormais Malik Couilibaly; un jeune magistrat qui avait démissionné sous l’ancien pouvoir suite à un désaccord avec le procureur.
Le capitaine Sanogo dit être resté à l'écart
Amadoun Touré, un homme de communication, ex-porte-parole de l’Onuci, la force des Nations unies en Côte d’Ivoire, devient porte-parole du gouvernement.
Le capitaine Sanogo assure en tout cas qu’il n’a pas imposé ses ministres. Il n’a d’ailleurs pas aposé sa signature pour valider ce gouvernement; et dit avoir été associé uniquement « à titre consultatuif » à la formation de ce nouvel exécutif. Ce mercredi matin en tout cas, il recevait le ministre de la défense quelques minutes après sa nomination, au camp militaire de Kati. Preuve peut-être que le pouvoir est encore bien entre ses mains, même si lui-même ne cherche pas à se mettre en avant et insiste sur le poids des institutions civiles.
Cheick Modibo Diarra dit avoir formé un « gouvernement d'union nationale ». La priorité du nouvel exécutif malien : essayer de résoudre la crise dans le nord du Mali où des rebelles touaregs, des mouvements islamistes et divers groupes criminels, ont profité du coup d'Etat militaire pour mener une offensive foudroyante et occupent depuis fin mars cette grande région
Le colonel-major Yamoussa Camara obtient le portefeuille de la Défense, le colonel Moussa Sinko Coulibaly celui de l'Administration territoriale (Intérieur) et le général Tiéfing Konaté devient ministre de la Protection civile.
Certains postes sont confiés à des techniciens non issus pas du monde politique malien. Parmi eux, Sadio Lamine Sow, nouveau ministre d'Etat chargé des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Il a été conseiller pendant plusieurs années du président burkinabé Blaise Compaoré.
Le ministère de l'Economie, des Finances et du Budget revient à Tiéna Coulibaly, PDG de la compagnie des textiles, ex ministre sous Moussa traoré. Celui de la Fonction publique, de la Gouvernance et des Réformes administratives et politiques, est attribué à Mamadou Namory Traoré, également chargé des relations avec les institutions. Le ministre de la Justice est désormais Malik Couilibaly; un jeune magistrat qui avait démissionné sous l’ancien pouvoir suite à un désaccord avec le procureur.
Le capitaine Sanogo dit être resté à l'écart
Amadoun Touré, un homme de communication, ex-porte-parole de l’Onuci, la force des Nations unies en Côte d’Ivoire, devient porte-parole du gouvernement.
Le capitaine Sanogo assure en tout cas qu’il n’a pas imposé ses ministres. Il n’a d’ailleurs pas aposé sa signature pour valider ce gouvernement; et dit avoir été associé uniquement « à titre consultatuif » à la formation de ce nouvel exécutif. Ce mercredi matin en tout cas, il recevait le ministre de la défense quelques minutes après sa nomination, au camp militaire de Kati. Preuve peut-être que le pouvoir est encore bien entre ses mains, même si lui-même ne cherche pas à se mettre en avant et insiste sur le poids des institutions civiles.
Cheick Modibo Diarra dit avoir formé un « gouvernement d'union nationale ». La priorité du nouvel exécutif malien : essayer de résoudre la crise dans le nord du Mali où des rebelles touaregs, des mouvements islamistes et divers groupes criminels, ont profité du coup d'Etat militaire pour mener une offensive foudroyante et occupent depuis fin mars cette grande région
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