Mauvaise évaluation
L’écart s’est un peu creusé ces derniers jours entre les deux principaux candidats en faveur du socialiste. De plus, grâce à une réserve de voix plus importante pour François Hollande, l'avantage pris au premier tour pourrait bien faire basculer le résultat si on en croit les derniers sondages qui donnent un score final de 56% pour le socialiste contre 44% pour Nicolas Sarkozy.
Lesté d’un bilan pas toujours facile à défendre, Nicolas Sarkozy s’est battu comme un beau diable pour dire aux Français qu’« il avait compris », après leur avoir affirmé qu’« il avait changé », dès 2007… Lui dont l’énergie était la marque de fabrique, est passé à l’agitation rendant bien souvent opaque le sens de ses décisions en rafale. Adepte du texte de loi accroché aux faits divers médiatiques, n’hésitant pas à désigner des coupables, il a dérouté jusqu’à ses partisans.
Avantage contre fardeau
Après avoir chassé sur les terres idéologiques du Front national, immigration, viande halal, fraudeurs, chômeurs, etc, Nicolas Sarkozy a tourné casaque pour aller à la pêche, aux électeurs du centriste François Bayrou. Ces derniers jours, le candidat de l'UMP a finalement remis le cap à droite toute, pour tenter de sauver ce qui pouvait encore l'être. Des changements de cap banals chez lui mais qui, dans la situation actuelle, ont pris de court son entourage qui en tenait pour maintenir la même ligne, bien à droite. Mercredi, à quatre jours du premier tour, même Le Figaro le constatait : « Le cœur n’y est plus », écrivait le quotidien parlant d’un Sarkozy curieusement « détaché et détendu ».
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