Après deux mois de trêve, les affrontements ont donc repris ce vendredi. Ils opposent les combattants toubous, la population noire majoritaire et la brigade d'ex-rebelles : les Boucliers de la Libye, composée en majorité d'Arabes de la tribu Zwaï. Censément placée sous l'autorité de l'armée, cette brigade est chargée de maintenir la trêve. Or les Toubous l'accusent d'attaques indifférenciées touchant des civils et même de vouloir, comme le clame le principal chef toubou Issa Abdelmajid Mansur, éradiquer sa tribu.
Sous l'ancien régime, des différends savamment contenus opposaient déjà les Toubous aux arabes Zwaï. S'ils éclataient, l'appareil sécuritaire kadhafiste les réprimait promptement.
Aujourd'hui, dans cette région lointaine riche en eaux souterraines et proche des frontières sensibles de l'Egypte et du Soudan, la chape kadhafiste a disparue et les luttes d'influence s'enveniment.
Le gouvernement est bien démuni pour assurer la paix civile. Pourtant, le retour à l'ordre serait pour le CNT, le conseil national de transition, une victoire politique probante. Mais faute d'armée intégrée, il est contraint de confier a posteriori cette tâche à des milices tribales loin d'être impartiales, en l'espèce la brigade des boucliers de la Libye.
Sous l'ancien régime, des différends savamment contenus opposaient déjà les Toubous aux arabes Zwaï. S'ils éclataient, l'appareil sécuritaire kadhafiste les réprimait promptement.
Aujourd'hui, dans cette région lointaine riche en eaux souterraines et proche des frontières sensibles de l'Egypte et du Soudan, la chape kadhafiste a disparue et les luttes d'influence s'enveniment.
Le gouvernement est bien démuni pour assurer la paix civile. Pourtant, le retour à l'ordre serait pour le CNT, le conseil national de transition, une victoire politique probante. Mais faute d'armée intégrée, il est contraint de confier a posteriori cette tâche à des milices tribales loin d'être impartiales, en l'espèce la brigade des boucliers de la Libye.
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