« Plus jamais d'arrestations arbitraires au Mali! », « L'armée au front et non dans un palais! » , « Non à la manipulation et à la désinformation! », tels sont les slogans scandés par la foule rassemblée dans la capitale malienne pour exiger le retour effectif à l'ordre constitutionnel dans le pays, victime d'un coup d'Etat militaire le 22 mars dernier. Reportage à Bamako.
Interrogé sur ce meeting, Siaka Diakité, secrétaire général de l'UTM, Union des travailleurs du Mali, qui préside le FDR, Front pour la sauvegarde de la démocratie et la république n'en est que satisfait et ferme sur ses revendications.
Situation dans le Nord
La situation est préoccupante dans cette zone du pays. Selon des témoins, trois civils ont été tués par balles le 21 avril et un enfant est mort en sautant sur une mine. Sur le plan humanitaire, les difficultés sont tangibles. Une délégation de la Croix-Rouge malienne vient d'effectuer une mission de deux jours à Tombouctou, l'objectif étant également de discuter avec les groupes islamistes de la mise ne place d'un couloir humanitaire vers le nord du Mali.
L'ONG a rencontré les responsables locaux du mouvement MNLA, Mouvement national de libération de l'Azawad, et du groupe islamiste Ansar Dine, mais aussi des représentants des communautés locales des environs de Tombouctou. La Croix-Rouge malienne a pu acheminer hier cinq tonnes de vivres et de médicaments lors de cette mission, et se dit satisfaite des discussions qu'elle a pu avoir avec les acteurs locaux.
La Croix-Rouge malienne a constaté le désarroi de certains habitants, et la peur surtout. Mais elle promet de maintenir le contact avec les groupes rebelles pour pouvoir venir en aide aux populations dans les prochaines semaines
L'impact sur les otages français
Cette situation au nord du Mali ne rassure en rien les familles des otages détenus par Aqmi, al-Qaïda au Maghreb islamique. Parmi eux figurent six Français - quatre enlevés il y a un an et demi au Niger - et deux enlevés en novembre dernier dans la ville de Hombori au Mali.
Vendredi, les familles de ces deux derniers otages, Philippe Verdon et Serge Lazarevic, ont été convoquées au Quai d'Orsay à Paris pour visionner la dernière vidéo qui aurait été tournée il y a déjà deux mois. Les familles sont sorties de là, très éprouvées. Le père d'un des otages a à peine reconnu son fils qui dit souffrir de problèmes rénaux.
Interrogé sur ce meeting, Siaka Diakité, secrétaire général de l'UTM, Union des travailleurs du Mali, qui préside le FDR, Front pour la sauvegarde de la démocratie et la république n'en est que satisfait et ferme sur ses revendications.
L'ONG a rencontré les responsables locaux du mouvement MNLA, Mouvement national de libération de l'Azawad, et du groupe islamiste Ansar Dine, mais aussi des représentants des communautés locales des environs de Tombouctou. La Croix-Rouge malienne a pu acheminer hier cinq tonnes de vivres et de médicaments lors de cette mission, et se dit satisfaite des discussions qu'elle a pu avoir avec les acteurs locaux.
La Croix-Rouge malienne a constaté le désarroi de certains habitants, et la peur surtout. Mais elle promet de maintenir le contact avec les groupes rebelles pour pouvoir venir en aide aux populations dans les prochaines semaines
L'impact sur les otages français
Cette situation au nord du Mali ne rassure en rien les familles des otages détenus par Aqmi, al-Qaïda au Maghreb islamique. Parmi eux figurent six Français - quatre enlevés il y a un an et demi au Niger - et deux enlevés en novembre dernier dans la ville de Hombori au Mali.
Vendredi, les familles de ces deux derniers otages, Philippe Verdon et Serge Lazarevic, ont été convoquées au Quai d'Orsay à Paris pour visionner la dernière vidéo qui aurait été tournée il y a déjà deux mois. Les familles sont sorties de là, très éprouvées. Le père d'un des otages a à peine reconnu son fils qui dit souffrir de problèmes rénaux.
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