mercredi 22 juin 2011

Niger : les ex-rebelles percent en politique

IGER - 
Article publié le : mercredi 22 juin 2011 - Dernière modification le : mercredi 22 juin 2011


Aklou Sidi Sidi , ex-chef du mouvement rebelle nigérien du FPN (Front patriotique nigérien), vient d'être élu vice-président du Conseil régional d'Agadez.
Aklou Sidi Sidi , ex-chef du mouvement rebelle nigérien du FPN (Front patriotique nigérien), vient d'être élu vice-président du Conseil régional d'Agadez.
(Photo : AFP)
Par RFI
Au Niger, les ex-rebelles percent en politique. Ghissa Feltou, le nouveau maire élu d’Agadez est un ex-rebelle. C'est le cas aussi du président élu du Conseil régional, Mohamed Anako, figure de proue de la rébellion touareg des années 1990 au Niger. Il s'est présenté sous les couleurs du Parti nigérien pour la démocratie et le socialisme, PNDS, au pouvoir.
Mohamed Anako qui vient d’être élu président du Conseil régional a été l’un des responsables de la rébellion des années 1990. Il s’était depuis converti en politique :
« Tout d’abord, je tiens personnellement à remercier tous les collègues conseillers qui ont eu à me faire confiance et l’honneur de m’élire au poste de président du Conseil régional d’Agadez ».
Son vice-président à ce Conseil régional n’est autre que Aklou Sidi Sidi qui était encore en 2009 chef du front rebelle. « Nous l’avons dit effectivement lorsque nous avons engagé le processus de paix, dit-il, que nous inscrivons désormais notre action dans la recherche du retour de la stabilité et plutôt d’aller dans le sens effectivement d’une lutte qui favorise le développement de la région d’Agadez et du Niger de façon générale».
Autre grosse pointure de la rébellion, Rhissa Ag Boula. Il est également membre de ce Conseil régional : « Pour moi, c’est une fierté parce qu’en 1995 quand nous avons signé les accords de paix, le premier chapitre de ces accords de paix, c’est la décentralisation. Et donc aujourd’hui, c’est la concrétisation effective même si cela a pris du temps ».
Clôturant la séance le gouverneur de la région, le colonel Garba Maikido, a appelé le nouveau Conseil régional à s’investir pour trouver une solution aux problèmes d’insécurité qui minent le développement de la région.

3 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est une grande fierté de voir des leaders touaregs du pays siégés au à la tête du Conseil Régional d'Agadez. Un souhait necessaire pour le développement du Nord du Niger, longtemps prôné, devenu enfin réalité. J'espère que les questions d'insécurité, de régionalisation, de démocratie dans l'égalité à tout point de vue, libre circulation et développement touristique seront les centres d'intérêts. Félicitations et bonne chance à nos élites. Nigérienne-Touareg à l'étranger.

latou a dit…

Oui c'est vraiment bien que tout ce beau monde de l'ex rebellion arrive au pouvoir local mais il faut que les hommes change,gouverné c'est pas la pagaille de la rebellion. Pour changer il faut arreter les mauvaises pratiques qui sont: Couvrir des voleurs,se debarasser de cette image ou attitude de fetare permanant,et puis pour d'autres arreter cette coursse au jeune vieux marié permanant.Attention vous n'avez pas droit à l'erreur,apprenez bien vos dossiers qui sont: la securités, la paix, l'exploitation miniere dans la region, l'education, la santé et les infrastructures.Annako il faut mettre un peu d'energie dans ton corps,Aklou la fete est terminée et soit plus sage, Moudi tu as l'habitude des responsabilités on compte sur toi pour mettre du gout à cette sauce.

Anonyme a dit…

Très malheureux,pour l'élite touareg de sombrer dans la malhonneteté intellectuelle:je m'explique;tous ces soi-diant responsables d'ex-rebellion,sont bien connus de nous,et nous nous connaissons tous.Mohamed Anako,meritait plus qu'un conseiller régional,ça lui fait banalement plus d'une quinzaine d'année en politique,pourquoi,pas député? aklou,mais bon dieu dites la verité chef de quel front?un front virtuel ,juste pour les prébendes de Kadafi,et qui a mené une vie de pacha à Niamey en fuyant avec les dollars des pauvres "Ishoumar" qu'il a soigneusement bernés pendant des mois à Emdigra?Alors soyons honnêtes,il nous reste encore du chemin,notre percée en politique reste encore aléatoire,si on prend toujours les mêmes.