La solution de l'exil de Mouammar Kaddafi agite les diplomaties. Mais outre le fait que le "Guide" ne se laissera pas faire, il faudrait encore trouver un pays qui veuille bien l'accueillir...
L’hypothèse d’un départ en exil de Mouammar Kaddafi, sur laquelle le G8 s’est penché lors du sommet de Deauville, fin mai, reste d’actualité. Quel point de chute pourrait lui convenir ? Deux solutions. 1. La palmeraie de Sebha, dans le Sud libyen. Très improbable, car il faudrait que le Conseil national de transition (CNT) renonce à toute poursuite judiciaire contre lui. 2. Un pays d’accueil, mais lequel ? La Turquie a déjà refusé. Le Venezuela n’est pas stable, et Kaddafi a tout à craindre de l’après-Chávez.L’Égypte, où se réfugia le roi Idriss en 1969 ? Elle n’est pas signataire du traité instituant la Cour pénale internationale (CPI), mais est sans doute trop proche de la Libye. En tout cas, le régime de transition n’a dit ni oui ni non. L’Érythrée ? Le président Afewerki, qui doit beaucoup à Kaddafi, pourrait accepter. Autre option sérieusement envisagée : la Malaisie. C’est très loin, le pays est musulman et n’a, lui non plus, pas reconnu la CPI. De plus, Najib Razak, le Premier ministre, s’est prononcé contre l’opération internationale en Libye. Reste à convaincre le « Guide », qui veut se battre « jusqu'à l'au-delà », de lâcher prise…
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