mercredi 7 mars 2012


Course de vitesse des Colonel-Majors vers Gao, Amashash sur le point de tomber

Armee Mali
Comme prédit, l'armée multiethnique et révolutionnaire du MNLA a mis en déroute totale le convoi gigantesque de l'armée Malienne qui devait lever le blocus autour du camp Amashash et le ravitailler. Non seulement les miliciens de l'armée Malienne n'ont pas pu accomplir cette mission, mais selon nos sources sur le terrain, le drapeau Malien est en train de passer ses dernières heures dans le ciel d'Amashash.
Le Vendredi passé déjà nous annoncions déjà que le calme était revenu à Tessalit et que la situation était très favorable au MNLA. Les jours suivants nous ont donnés raison. L'armée multiethnique de l'Azawad a décidé de mettre fin au jeu de cache auquel jouait les miliciens de l'armée Malienne. Divisé en plusieurs groupes à cause notamment de leur stratégie de «repli» tactique (fuite du champ des combats), il a fallu que le MNLA mette un plan minutieux pour mener une offensive contre eux tous en même temps.
Les 5% des soldats Maliens originaires du sud du pays et quelques miliciens Maures étaient sous le commandement du Colonel Didier Dakouo. Comme à leur habitude, au premier coup de feu, les soldats originaires du sud du Mali n'hésitent pas deux secondes avant de prendre la poudre d'escampette. Les unités des Colonels Intallah Ag Sayid et Ibah Ag Moussa n'ont pas rechigné sur l'utilisation des moyens lourds. C'est alors que le Colonel Didier Dakouo, sans informer sa troupe qui faisait face à un déluge de feu, a pris la route de Gao. Traumatisé par la peur, celui que la presse Malienne surnomme le lion du désert fera le trajet Anou Malane – Gao en un temps record. Cette même presse annoncera qu'il est en fait revenu avec un butin de guerre! Pourquoi l'un des 3 chefs de la mission reviendra avec un butin de guerre pendant que la guerre fait rage?
Après sa fuite, pardon repli stratégique avec une célérité hallucinante, c'était au tour du Colonel-Major Abderahmane Ould Meydou et ses miliciens Maures de suivre son exemple. A la seule différence, il ne se dirigera pas directement vers Gao. Son intelligence lui permettra de s'arrêter à Anefif pour attendre le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou qu'il a abandonné sur le front des combats.
Après une résistance digne de sa renommée, le Colonel-Major AlHaji Ag Gamou et le l'ancien Colonel Libyen Mohamed Ag Bachir profiteront des combats violents pour faire un autre repli stratégique et rejoindre Abderahmane Ould Meydou à Anefif. Ils ont passé la nuit du Mardi au Mercredi et selon nos sources, ils seraient actuellement à Gao. Un combattant du MNLA nous expliquera plus tard que ces Colonel-Majors l'armée Malienne sont sains et sauf parce qu'ils ne prennent jamais part aux combats, préférant attendre loin derrière leurs troupes; ceci leur permet à la première occasion de prendre la poudre d'escampette.
Après avoir passé une nuit de repos et de loisir avec un concert de musique, une partie des combattants réunis autour des Colonels Assalat Ag Habi et Alghaïmar Ag Alhousseyni ont commencés vers 5h du matin TU le cinquième assaut du camp Amashash. A la tombée de la nuit, nous apprenions qu'une partie de cet ancien fort Français bénéficiant d'une protection extraordinaire de la géographie était détruit. Nos sources nous apprennent qu'il tombera d'ici quelques jours.
Cette débandade totale de son armée n'empêchera pas le Mali à continuer sa propagande mensongère et a déclaré dans quelques heures que son armée est encore à Tessalit et a levé le blocus d'Amashash. C'est cette même propagande mensongère qui a fait dire dans un communiqué récent que l'objectif des combattants du MNLA était d'empêcher à l'armée de ravitailler 1500 civils des campements avoisinants qui aurait trouvé refuge au sein du camp Amashash. Le Ministère de la Défense ignore surement que beaucoup d'observateur bénéficie d'un esprit critique et ne croiront pas tout ce qu'on leur dit.
Comment es ce que 1.500 civils des campements voisins vont trouver refuge à Amashash alors que ce dernier est sous blocus du MNLA depuis le 18 Janvier 2012? Comment es-ce que ces 1.500 civils vont se nourrir dans un camp qui est complètement coupé du monde depuis plus de 6 semaines? La réponse à toutes ses questions est que le Ministère de la Défense Malienne fait ce qu'il sait faire le plus: mentir. La vérité c'est qu'il n'y a plus aucun civil dans le camp Amashash depuis la nuit du 18 Février lorsque les femmes et les enfants des soldats Maliens ont reçu l'autorisation du MNLA de sortir du camp pour se réfugier dans la ville de Tessalit.

Par Ikhlou Ag Azzezen

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