samedi 15 août 2009

Situation au Niger : la RADDHO préoccupée par ’’le silence des chefs d’Etat’’


ESF/BK APS.sn 14-08-09
Situation au Niger : la RADDHO préoccupée par ’’le silence des chefs d’Etat’’
samedi 15 août 2009
Dakar, 14 août (APS) - La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) a fait part, dans un communiqué, de sa ‘’vive préoccupation’’ relative au ‘’silence’’ entretenu par les chefs d’Etat africains concernant la ‘’dégradation’’ de la situation politique et institutionnelle au Niger.

‘’La RADDHO exprime sa vive préoccupation face au silence des chefs d’Etat africains sur la dégradation de la situation politique et institutionnelle’’, rapporte le texte dont copie est parvenue vendredi à l’APS.

‘’A l’exception du président nigérian (Umaru Yar’Adua), aucun président n’a froncé le moindre sourcil par rapport à la menace que Mamadou Tandja fait peser sur la sécurité et la stabilité du Niger et de l’espace CEDEAO’’, regrette la RADDHO.

‘’Ni Jean Ping de l’Union africaine, dénonce l’ONG, ni le Conseil de paix et de sécurité de l’UA, ni Mohamed Ibn Chambas de la CEDEAO n’ont condamné le coup d’Etat constitutionnel du président Mamadou Tandja.’’

La RADDHO dénonce aussi ‘’les actes inhumains et dégradants’’ infligés récemment par ‘’les éléments de garde républicaine’’ à Marou Amadou, président du Front uni pour la sauvegarde des acquis démocratiques (FUSAD) et membre de l’opposition nigérienne. Elle ‘’exige la libération immédiate et sans condition’’ de M. Amadou qui ’’a subi des sévices corporels’’.

Sur cette base, la RADDHO ‘’recommande la tenue immédiate d’un sommet extraordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de la CEDEAO sur le Niger’’.

Mamadou Tandja a organisé, début août, un référendum dont la majorité des voix sont favorables à sa candidature à la prochaine présidentielle, ainsi que le prolongement de trois ans de son mandat en cours, qui devait expirer en décembre prochain.

Ce référendum survient après la dissolution, par M. Tandja, de l’Assemblée nationale, en mai dernier, et de la Cour institutionnelle en juin, après que cette institution a jugé le référendum illégal.

ESF/BK

Aucun commentaire: