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Mali / Point de presse du porte-parole du Quai d’Orsay
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mercredi 30 mai 2012
PARIS, France, 30 mai 2012/African Press Organization (APO)/ — Point de presse du 29 mai 2012
Q – Est-ce que nous avons émis une nouvelle déclaration sur la fusion MNLA-Ansar Eddine, sur la réalité de cette fusion et sur la réaction de la CEDEAO, j’imagine que nous l’appuyons à 100% ?
R – Bien-sûr. Ce sera notamment l’un des thèmes d’échange et de discussion que M. Laurent Fabius aura avec son homologue sud-africaine en début d’après-midi, un peu plus tard dans la journée il va s’entretenir également avec le président du Bénin qui est également le président de l’Union africaine qui est en visite aujourd’hui à Paris.
Si on parle du Mali, je pense qu’il faut prendre les choses dans une approche globale. Au Mali, il y a trois problèmes. Il y a un problème politique, un problème de sécurité, et il y a un autre problème sur lequel il faudrait mettre davantage l’accent, c’est le problème alimentaire.
Le premier problème c’est la situation politique au sud, à Bamako.
Le deuxième problème, sur le Nord, donc là, il y a deux sous problèmes, si je puis dire. Il ya premièrement, le problème de l’annonce de l’indépendance du Nord Mali, de l’Azawad, et là notre position est constante, cette déclaration d’indépendance de l’Azawad, nous continuons à la considérer comme nulle et non avenue. Et dans ce cadre là, nous appelons les groupes rebelles du Nord Mali au dialogue avec les autorités maliennes pour trouver des solutions durables aux problèmes de tous types qui se posent dans cette région, c’est-à-dire des problèmes économiques, des problèmes sociaux, des problèmes sécuritaires qui se posent dans les trois régions du Nord Mali. Enfin, le deuxième sous problème au Nord Mali, c’est ce qui s’est passé ou ce qui semble s’être passé, on ne sait pas encore très bien, au cours des derniers jours, où on parlait d’une fusion-acquisition entre le MNLA et Anzardine. Donc il y a eu cette annonce et puis ensuite on a vu qu’ils n’étaient pas complètement d’accord entre eux sur les termes de leurs fusions, etc. Nous sommes inquiets de l’implantation croissante de groupes terroristes dans le nord du pays. Nous en appelons à la responsabilité de chacun pour que le Mali puisse surmonter les nombreux défis auxquels il se voit confronté. Et enfin, oui, plus que jamais, nous soutenons les efforts de la CEDEAO et de tous ceux qui, à commencer par le Burkina Faso, s’efforce de trouver des solutions pour sortir le Mali des difficultés auxquelles il doit faire face.
SOURCE
France – Ministry of Foreign Affairs
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