Blaise Compaoré va surtout s'attacher à écouter ses interlocuteurs et à obtenir des clarifications sur les intentions du mouvement emmené par Iyad Ag Ghaly qui n'est pas présent lui-même à Ouagadougou.
Le 9 juin dernier, une délégation du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad), l'autre mouvement touareg, était reparti de Ouagadougou avec l'intention de soumettre aux différentes composantes touarègues une plateforme de négociation.
La médiation burkinabè espère qu'Ansar Dine formalisera à son tour une plateforme. Les Burkinabè chercheront aussi à sonder le mouvement quant à ses revendications les plus extrêmes comme l'application de la charia au Mali. Autre point d'interrogation : les liens entre Ansar Dine, mouvement politico-militaire et al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), considéré comme un mouvement terroriste.
Il est encore trop tôt pour évoquer les pistes de négociations futures mais Ouagadougou caresse l'idée d'une prochaine médiation inclusive, regroupant Ansar Dine et le deuxième mouvement touareg, le MNLA.
Enfin, la médiation précise que ces négociations se font sous l'égide de la Cédéao et avec un suivi attentif du président nigérian Goodluck Jonathan. Il sera informé en temps réel de l'avancée des discussions.
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