MALI : Ould Abel Aziz encourage Modibo Diarra au dialogue pour régler la crise au Nord.
Le président Mauritanien a reçu ce samedi soir à Nouakchott le premier ministre malien de transition Cheick Modibo Diarra qui arrivait de Paris après un passage à Alger.
Si peu de choses ont filtré de l'entretien, la rédaction de KOACI.COM apprend d'une source présidentielle mauritanienne qu'Ould Abdel Aziz aurait très clairement exprimé un encouragement à installer une dynamique de dialogue entre le pouvoir de Bamako, incarné à ce jour par le tandem Diarra-CNRDRE, et les mouvements islamistes et séparatistes qui contrôlent le nord du pays avant toute entreprise militaire.
Toujours selon nos informations Ould Abdel Aziz serait prêt à user de ses reseaux pour établir un dialogue direct entre Diarra et Iyad Ag Ghali, le leader d'Ansar Dine. Un conseiller du général président mauritanien pourrait être dépêché d'ici peu à Bamako pour travailler en ce sens auprès des autorités maliennes apprend t'on de la même source.
Alors que l'Union Africaine et la Cedeao sur impulsion de la France tentent de convaincre un conseil de sécurité de l'Onu pour l'heure peu enclin à une intervention militaire au Nord du Mali, Cheick Modibo Diarra prone quant à lui la souveraineté du Mali et le dialogue, n'excluant pas en cas d'échec un recours à la force mais de l’initiative et sous la responsabilité du Mali. Cette dernière position semblerait être vu d'un bon oeil du côté de New York qui incite à l'initiative diplomatique malienne plutôt que sous régionale pour toute demande de résolution avec finalité militaire concernant le Mali (voir article koaci.com).
Les militaires de l'ex junte du CNRDRE, qui forment progressivement un "duo républicain" avec Diarra pour le retour à la normale au Mali, excluent toujours pour l'heure catégoriquement toute ingérence militaire extérieure sur le territoire malien.
Ces derniers en cas d’échec de la dynamique de dialogue prônée par Diarra, demandent clairement un soutien logistique militaire pour mener le combat au Nord afin de rétablir l'intégrité territoriale du pays mais, pour le rendre possible, en coopération avec les voisins Mauritaniens, Algériens et Nigériens.
Ib, KOACI.COM BAMAKO; copyright © koaci.com
Source: koaci
Par - Date: il ya 2 heures 44 minutes 15 réactions Article lu 618 fois (actualisé toutes les 30mn)
Le président Mauritanien a reçu ce samedi soir à Nouakchott le premier ministre malien de transition Cheick Modibo Diarra qui arrivait de Paris après un passage à Alger.
Si peu de choses ont filtré de l'entretien, la rédaction de KOACI.COM apprend d'une source présidentielle mauritanienne qu'Ould Abdel Aziz aurait très clairement exprimé un encouragement à installer une dynamique de dialogue entre le pouvoir de Bamako, incarné à ce jour par le tandem Diarra-CNRDRE, et les mouvements islamistes et séparatistes qui contrôlent le nord du pays avant toute entreprise militaire.
Toujours selon nos informations Ould Abdel Aziz serait prêt à user de ses reseaux pour établir un dialogue direct entre Diarra et Iyad Ag Ghali, le leader d'Ansar Dine. Un conseiller du général président mauritanien pourrait être dépêché d'ici peu à Bamako pour travailler en ce sens auprès des autorités maliennes apprend t'on de la même source.
Alors que l'Union Africaine et la Cedeao sur impulsion de la France tentent de convaincre un conseil de sécurité de l'Onu pour l'heure peu enclin à une intervention militaire au Nord du Mali, Cheick Modibo Diarra prone quant à lui la souveraineté du Mali et le dialogue, n'excluant pas en cas d'échec un recours à la force mais de l’initiative et sous la responsabilité du Mali. Cette dernière position semblerait être vu d'un bon oeil du côté de New York qui incite à l'initiative diplomatique malienne plutôt que sous régionale pour toute demande de résolution avec finalité militaire concernant le Mali (voir article koaci.com).
Les militaires de l'ex junte du CNRDRE, qui forment progressivement un "duo républicain" avec Diarra pour le retour à la normale au Mali, excluent toujours pour l'heure catégoriquement toute ingérence militaire extérieure sur le territoire malien.
Ces derniers en cas d’échec de la dynamique de dialogue prônée par Diarra, demandent clairement un soutien logistique militaire pour mener le combat au Nord afin de rétablir l'intégrité territoriale du pays mais, pour le rendre possible, en coopération avec les voisins Mauritaniens, Algériens et Nigériens.
Ib, KOACI.COM BAMAKO; copyright © koaci.com
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