La ville a été épargnée des combats durant la phase des conflits, elle est tombée aux mains des rebelles à la fin du mois d’août seulement. C’est à Sebha que Kadhafi avait annoncé la création de la grande Jamayriah ou l’Etat des peuples en 1977. Des habitants de Sebha font état de récentes échauffourées entre les Gadhafas et une tribu arabe de la ville.
Vêtus tous deux de djellabah jaune anis, Ahmed Al Artebi et son ami disent vivre dans la peur depuis la chute du régime Kadhafi, Ahmed, n’ira pas voter le 7 Juillet. « Les élections ne nous concernent pas, déclare-t-il, les Gadhafas ne sont plus en sécurité, j’ai même peur d’aller au bureau prendre ma carte d’électeur, alors pourquoi je m’intéresserais à ces élections ? ».
Agriculture, infrastructure, Mouammar Kadhafi, qui a étudié à Sebha, a beaucoup investi dans cette ville garnison. Sa tribu en a profité, en témoignent les villas cossues du quartier Gadhafa hay el Fatar, où l’on peut encore lire sur certains murs « Kadhafi wa bes » ou « kadhafi et rien d’autre ». Kadhafi a été tué, mais ce n’est pas suffisant pour les ex-rebelles, regrette l’ami d’Ahmed, qui a préféré garder l’anonymat : « Les révolutionnaires, s’ils font du mal à un Gadhafa, pensent agir en héros pour le bien de la révolution » dénonce t-il. Il ira tout de même voter, et espère que les vainqueurs feront mieux que le CNT.
Des Gadhafas figurent sur les listes de partis politiques en lice, en revanche les candidatures de ceux qui se sont compromis avec l’ancien régime ont en principe été invalidées.
Vêtus tous deux de djellabah jaune anis, Ahmed Al Artebi et son ami disent vivre dans la peur depuis la chute du régime Kadhafi, Ahmed, n’ira pas voter le 7 Juillet. « Les élections ne nous concernent pas, déclare-t-il, les Gadhafas ne sont plus en sécurité, j’ai même peur d’aller au bureau prendre ma carte d’électeur, alors pourquoi je m’intéresserais à ces élections ? ».
Agriculture, infrastructure, Mouammar Kadhafi, qui a étudié à Sebha, a beaucoup investi dans cette ville garnison. Sa tribu en a profité, en témoignent les villas cossues du quartier Gadhafa hay el Fatar, où l’on peut encore lire sur certains murs « Kadhafi wa bes » ou « kadhafi et rien d’autre ». Kadhafi a été tué, mais ce n’est pas suffisant pour les ex-rebelles, regrette l’ami d’Ahmed, qui a préféré garder l’anonymat : « Les révolutionnaires, s’ils font du mal à un Gadhafa, pensent agir en héros pour le bien de la révolution » dénonce t-il. Il ira tout de même voter, et espère que les vainqueurs feront mieux que le CNT.
Des Gadhafas figurent sur les listes de partis politiques en lice, en revanche les candidatures de ceux qui se sont compromis avec l’ancien régime ont en principe été invalidées.
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