Le médiateur burkinabè Blaise Compaoré doit faire le point avec ses pairs ce vendredi après-midi, à huis clos. Et si l’organisation ouest-africaine est parvenue à faire échec au putsch des militaires au Mali, elle tourne un peu en rond aujourd’hui sur l’attitude à prendre face à l’autre crise : le contrôle des deux tiers du Mali, dans le nord, par les groupes rebelles du Mouvement national de libération de l'Azawad (le MNLA), les islamistes d’Ansar Dine et du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest (le Mujao).
La Cédéao a prévu depuis des mois de déployer une force régionale au Mali. Un plan de déploiement a même été élaboré : une mission de sécurisation et de restauration de la paix qui irait dans le nord et qui comprendrait près de 3 300 hommes.
Mais pour que cette intervention internationale commence, la Cédéao attend une demande des autorités de la transition malienne. Le Premier ministre Cheick Modibo Diarra qui participe à ce sommet de Yamoussoukro n’a pas encore dévoilé ses intentions.
La Cédéao attend aussi le feu vert du Conseil de sécurité des Nations unies, mais la demande introduite à New York il y a quelques jours par l’Union africaine et la Cédéao, à deux reprises, n’a pas convaincu le Conseil de sécurité.
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