Les autorités maliennes continuent d’accuser le Mouvement National de Libération de l’Azawad (MNLA) de « terroristes bandits armés » et refusent de reconnaitre le mouvement comme une organisation politique et militaire œuvrant pour le bien-être de tous les azawadiens quels qu’ils soient avec laquelle elles doivent discuter pour ramener la paix dans l’Azawad. Le président-général malien Amadou Toumani Touré est plus que jamais paniqué par les défaites successives des troupes de son armée nationale et cherche à présent de minimiser la guerre et de cacher la vérité. Ainsi les maliens sont bernés par leurs dirigeants et la presse griotte du gouvernement. A ce jour, nous ne connaissons aucun journaliste malien qui s’était rendu sur le terrain des opérations militaires pour édifier les maliens. Les soi-disant journalistes se permettent de deviner les choses ou de passer quelques coups de téléphone au service de la communication de l’armée malienne. Ils passent cette information falsifiée sans aucune enquête ni recoupage et sans aucun respect de la déontologie du journalisme. Les maliens sont malheureusement obligés de gober ces aberrations faute de mieux. Certains communicateurs vont même jusqu’à l’incitation à la haine raciale rappelant la radio des milles collines qui avait joué un rôle capital dans le génocide rwandais.
Aujourd’hui, le monde entier sait que les villes de Ménaka, Tessalit, Aguelhoc, Léré, Tessit, Intilit, Tinzawaten pour ne citer que celles-ci et les quatre frontières avec le Burkina Faso, le Niger, l’Algérie et la Mauritanie sont contrôlées par le MNLA mais les maliens ne le savent pas ou refusent de le croire.
Nous invitons les journalistes et les documentaristes du monde entier y compris les maliens à venir faire leur travail sur le terrain dans l’Azawad. Nous nous engageons à leur faciliter l’accomplissement de leur mission.
Moussa Ag Assarid
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire