L'indépendance de l'Azawad c'est aussi la sécurité du monde face à l'émergence progressive de AQMI
L'indépendance réclamée par le peuple de l'Azawad à travers le mouvement politico-militaire MNLA, en dépit de l'inspiration de sa légitimité juridique du droit international, est et demeure aussi le seul moyen de briser le renforcement progressif d'AQMI.
Cette indépendance de l'Azawad est aussi la sécurité de Washington, de New York, de Berlin, de Paris, d'Alger et de tous ceux que AQMI prend ou pourrait prendre pour cible dans le monde.
Ce conflit vieux de plus de 50 années et qui a couramment porté le nom de "rébellion touareg", prouve au monde que le fond du dossier ne résulte en faite que de la "délimitation des frontière par la France au moment les indépendances africaines".
Durant les deux premiers régimes du Mali indépendant, la répression et les plans divisions ethniques fut les méthodes utilisées par le pouvoir central de Bamako pour anéantir les révoltes.
Des accords dont le pacte national de 1992 signés à l'occasion à Tamaraset ne furent jamais respectées par Bamako.
Depuis près d'une quinzaine d'années,profitant de la vulnérabilité des populations à la base, le plan malien fut de permettre à des groupes extrémistes et de banditisme inter-frontaliers de s'installer et de se développer dans l'Azawad.
Cela dans l'objectif escompté de permettre un amalgame progressif de la population autochtone avec ce qui finira par constituer "un des ennemis communs du monde".
Des experts des mondes africains, spécialises du terrorisme dans l'espace sahélo-saharienne n'ont depuis quelques temps manqués dans leurs analyses, de faire d'une façon ou d'une autre état d'un lien de complicité entre le pouvoir de Bamako et AQMI.
Des responsables français s'exaspèrent de voir le gouvernement local, selon une bonne source, "au mieux passif, sinon complice" face à la présence des katiba dans une partie du pays.Des interceptions de communications ont montré que certains officiers maliens échangeaient par téléphone portable avec des interlocuteurs d'AQMI. Une manière d'éviter la confrontation, mais aussi, parfois, de fixer certains arrangements concernant la circulation de trafiquants sur des routes discrètes, qui montent vers le nord, en direction de l'Algérie et "où l'armée évite absolument de se trouver", assure la même source.
Ahmadou Ould Abdallah, ancien représentant des Nations unies en Somalie et actuel directeur du C4S (Centre pour les stratégies pour la sécurité Sahel Sahara), ose le rapprochement entre trafics et liberté d'action d'AQMI : "Il n'y aurait pas d'AQMI dans la région sans complicités avec les services de renseignement et de sécurité, et avec des responsables des douanes." Ces complicités s'étendraient au plus haut niveau au Mali. A Gao, dans le nord du pays, un quartier où s'érigeaient de luxueuses villas a été surnommé... "Cocaïne City".
Cette relative liberté de mouvement dont bénéficie AQMI dans le nord du Mali est bien douteuse. Le président malien, Amadou Toumani Touré (ATT), a toujours considéré que la "guerre" d'AQMI n'était pas la sienne.
Pourquoi et comment ce même Mali se donne t-il maintenant et à tout prix les moyens possible pour combattre le MNLA ?
Ou était donc cet arsenal de guerre qui ne sort que lorsqu'il s'agit de combattre un peuple qui revendique légitimement sa liberté?
Un peuple qui déclare son "rend-bols" au double jeu du pays qui l'instrumentalise depuis des décennies pour des fins purement criminelles ou politiques.
Pourquoi fallait-il entendre les ripostes du MNLA contre son armée pour que le Mali décide de faire figure d'ennemi d'Al-Qaida, susceptible d'être frappé par des attentats?
Le Mouvement National de Libération de l'Azawad (MNLA) a longtemps déclaré au monde son rejet catégorique d'AQMI, accusant ce mouvement extremiste de complicité avec Bamako dans son plan de mascarade contre les azawadiens.
Des proches du MNLA trouvent que le peuple de l'Azawad pour sa majorité musulman est traditionnellement contre les aspirations et les appels d'AQMI.
"Nous sommes un peuple d'islam modéré et qui respect la liberté de culte des autres, notre culture de bon voisinage et d'hospitalité est citée par tous les connaisseurs de notre peuple dans les différends écrits tant historiques que poétiques" déclare un des responsables de l’État major militaire du MNLA, non moins chef des opérations militaires de la zone de Gao.
Permettre au peuple de l'Azawad de défendre son droit à l'indépendance est un devoir pour les nations civilisées. Des campagnes mensongères véhiculées par le Mali ne doivent empêcher aux puissances qui se disent gardiennes de la "liberté" dans le monde de investir de près pour savoir que l’État malien ment.
L’Algérie, pays longtemps vigilant au dossier reconnait que la grande responsabilité dans l’échec des accords conclus dans le passé ne saurait être que celle de Bamako.
La France en tant qu'ancienne métropole de toute la zone doit reconnaitre qu'il est temps pour elle de reprendre le dossier en main enfin de corriger sa responsabilité historique dans sa fixation des frontières.
C'est aussi le devoir à la communauté internationale de se prononcer sur ce qu'elle prétend le plus garantir au monde "la liberté".
Cette revendication claire et précise d'auto-détermination des azawadiens est garantie par des lois et traités internationaux ratifiés par le Mali.
Cette partie de la bande sahélo-saharienne refuge d'AQMI à travers le gouvernement de Bamako et complices à besoin d'une auto-gestion par son peuple autochtone pour que l'ordre s'y installe pour de vrai et de façon durable.
Couper ce "pont libre" de transit pour AQMI, c'est lui marché directement dessus, c'est casser sa liberté de transit; c'est anéantir sa facilité de relais.
La naissance depuis quelque temps de ce qui porte désormais le nom "d'ALQAIDA en Afrique de l'Ouest " doit inquiéter le monde. Plus particulièrement le monde cible premier d'AQAIDA, dont les citoyens font l'objet de prise d'otage, de moyen de chantage, d'enrichissement pour l'émergence de cette criminalité.
C"est le moment pour beaucoup d'autres puissances occidentales de faire le choix entre des miettes d’intérêts économiques à sauvegarder avec le Mali ou celui de briser la "colonne vertébrale" d'un mal commun qui risque de devenir invulnérable au choc dans quelque années.
Apporter une aide ou un soutien ou même une simple neutralité qui ne saurait qu’être légitime au peuple de l'Azawad dans sa lutte pour l'indépendance en ce moment opportun de son histoire; c'est protéger le monde contre un extrémisme qui profite encore des peuples fragilisés par l'histoire et par leurs gouvernants dans le but se se faire des hommes de luttes pour intérêts encore moins religieux.
"C'est pas un chantage ou une exigence à l'encontre des autres mais juste pour dire direct ou se faire comprendre que; l'indépendance de l'Azawad c'est aussi quelque part la sécurité de Madrid, de Johannesburg, de washington, de Paris...
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