dimanche 1 mars 2009

La France demande à l’Algérie d’adopter l’option militaire pour libérer les otages d’Al Qaida


El Khabar - 28/02/09
Une commission des services Maghrébins de renseignement pour combattre le terrorisme dans le Sahel

samedi 28 février 2009

Les dirigeants des services Maghrébins du renseignement ont décidé de constituer une commission supérieure de suivi pour discuter de l’instabilité dans la région du Sahel Africain et combattre Al Qaida dans la même région. L’Algérie a refusé, la semaine dernière, la demande de la France et de l’Angleterre portant l’utilisation de son espace aérien pour frapper les groupes terroristes qui ont enlevé les six otages Européens au Nord du Mali et du Niger, dont le responsable Onusien Robert Fowler. Une source bien informée a indiqué que des pays Européens, dont la France, n’ont plus confiance en les capacités des pays du Sahel Africain à combattre, seuls, le terrorisme, et cette fois-ci, l’option militaire pour libérer les otages est de plus en plus envisageable, en empêchant le déploiement des groupes terroristes dans les pays du Sahel. Selon nos sources, l’Algérie et la Libye ont refusé avec force toute présence militaire sur leurs frontières Sud « de peur de vivre le scénario Pakistanais ». L’Algérie a déclaré que toute intervention étrangère pour la libération des otages servirait aux groupes terroristes de justification pour intensifier leurs actes terroristes dans la région. Les pays Maghrébins ont peur que les Européens, la France à leur tête, utilisent le combat contre le terrorisme comme justification pour l’élargissement de l’occupation dans les régions du Sahel Africain et le grand Sahara. La Mauritanie examine, actuellement, une demande des pays Européens portant l’utilisation de ses terres pour effectuer des raids aériens précis sur les sites suspectés d’appartenir aux groupes Salafistes, dans le triangle frontalier entre le Niger, le mali et l’Algérie, voire même le Burkina-Faso.

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