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La Belgique bat la Russie (1-0) et se qualifie pour les huitièmes de finale du Mondial
Divock Origi, buteur en toute fin de rencontre, a offert la victoire et la qualification à la Belgique. Le résumé du match.
Nettement plus prompte que son mari, la reine Mathilde, tout de rouge vêtue, a sauté en l’air, hurlant sa joie de supportrice «lambda» dans ce temple du Maracanã qui nous a offert un résultat mythique.
Oui, les Diables l’ont emporté 1-0 face à une formation russe au sujet de laquelle on priera tous les quatre ans pour qu’elle soit versée dans notre groupe. Oui, ils ont acquis leur qualification au forceps. Et alors? Grâce à un obus d’Origi, qui a eu l’intelligence et la lucidité nécessaires pour effectuer un pas en retrait afin de réceptionner l’offrande d’Eden Hazard, la Belgique a acquis le droit de faire partie des 16 meilleures nations au monde.
Dire que ce fut une promenade de santé serait trahir le déroulé d’un match stressant, malgré une entame de match nettement plus convaincante que face à l’Algérie, avec des duels gagnés, de la vitesse sur les flancs, grâce notamment à un Dries Mertens transcendant côté droit.
De cette deuxième victoire belge, on oubliera volontairement la blessure de Vermaelen, la réaction de mécontentement de Lukaku après son remplacement pourtant parfaitement logique, les cartes jaunes d’Alderweireld et surtout Witsel.
Par contre, il faut évidemment retenir le positif après un tel match. Et en priorité l’apport des remplaçants, une fois de plus. Si Vertonghen a tenu son rang malgré la déception qui devait l’habiter, Mirallas n’a pas manqué ses grands débuts en Coupe du monde en remplaçant avantageusement un Mertens qui s’était logiquement effacé au fil des minutes après avoir livré une première mi-temps de classe mondiale, le réalisme en moins.
Et Origi, qui avait déjà été excellent contre l’Algérie, a prouvé toute son utilité grâce à son but, le premier en équipe nationale, qui fait de lui le joueur belge le plus jeune à avoir connu pareil bonheur en phase finale.
On retiendra aussi l’impact physique de tout un groupe, qui a épuisé la Russie. Sur le but d’Origi, tant Kompany que Fellaini ou Hazard ont fait entre 60 et 80 mètres pour venir créer le surnombre. Cette victoire, même si elle porte le sceau d’un jeune homme pétri de talent, qui a connu son quart d’heure de gloire warholien au Maracanã, est avant tout celui d’une équipe, compacte et solidaire. Qui, à défaut d’avoir livré une prestation exceptionnelle, a démontré qu’elle avait du métier et de la patience.
Wilmots : « Cela a été dur »
Marc Wilmots résumait, à la fin du match : « Cela a été dur face à une équipe russe qui nous attendait. Les changements ont payé avec notamment un poteau de Mirallas. On a de nouveau gagné à l’arrachée. Origi est une bonne dynamique. Pour une fois c’est lui, l’autre fois, ce sera Lukaku. On devra continuer à travailler ».
Le minute par minute du match
Dans un match moyen et bousculés par l’équipe russe qui a eu quelques belles occasions dont une tête de Kokorin, les Diables rouges ont terminé très fort la rencontre. Après un poteau pour Mirallas et une frappe de Hazard détournée par Akinfeev, Origi a marqué le but de la victoire sur une passe décisive de Hazard. Les changements de Wilmots ont encore payé. Avec cette victoire, la Belgique est qualifiée pour les huitièmes de finale !
Marc Wilmots peut exulter : les Diables sont qualifiés pour les huitièmes
90e+2. Origi mène le contre belge à 4 contre 2, mais laisse la charge de construire le jeu à Hazard, qui accélère et décale Mirallas sur la droite de la surface dans le bon tempo. Dans la même position que Sissoko pour la France contre la Suisse, le nº11 place un plat du pied droit croisé qu’Akinfeev repousse du bout du pied.
88e. La Belgique ouvre le score ! De Bruyne lance le contre depuis son camp, avant de servir Hazard sur la gauche. Après un temps de fixation, le nº10 accélère et dépose littéralement Eshchenko, avant de jouer en retrait pour Origi, qui conclut ce superbe travail d’un plat du pied puissant sous la barre.
Origi offre la victoire à la Belgique
84e. Alors que tout laissait penser à une frappe sur la droite, pour un gaucher, c’est Mirallas qui se charge du coup-franc avec son pied droit, côté ouvert. Complètement pris à contre-pied, Akinfeev voit de loin sa frappe à ras de terre échouer sur son poteau gauche. La Belgique se réveille en cette fin de match !
80e. Trouvé plein axe à 30 mètres, Shatov décale sur un pas Eshchenko venu apporter le surnombre. En pleine course, le nº22 tente sa chance en force et sans contrôle, mais n’accroche pas le cadre.
58e. Les Russes progressent sur la droite avec Kanunnikov qui a changé de côté, avant de centrer au point de penalty, où Kokorin lance un ciseau retourné, manqué, qui fait passer un frisson dans la défense belge.
57e. Complètement sevré de ballons dans ce match et absolument jamais dangereux, Romelu Lukaku cède sa place au jeune Divock Origi.
Lukaku remplacé par Origi : changement gagnant de Wilmots
47e. Trouvé sur la droite, Mertens parvient à centrer fort entre le point de penalty et les 5m50. Esseulé dans la surface, Lukaku ne parvient pas à couper la trajectoire et les Russes peuvent se dégager sans souci.
Le résumé de la première mi-temps
Emmenés par le duo De Bruyne-Mertens, la Belgique a la possession du ballon mais ce sont les Russes qui ont eu les plus belles occasions dont une tête de Kokorin qui est passée juste à côté alors qu’il était au petit rectangle. De plus, les Russes auraient pu (dû ?) obtenir un penalty pour une faute d’Alderweireld.
De Bruyne, très remuant avec Mertens, en première période
45e+1. Mi-temps.
44e. Sur la gauche, Kanunnikov déborde sans être attaqué et dispose de tout son temps pour centre au point de penalty. Très mal marqué par les deux défenseurs centraux belges, Kokorin s’applique pour piquer sa reprise décroisée de la tête. Le ballon vient mourir au ras du poteau droit de Thibaut Courtois, qui semblait largement battu sur le coup.
36e. Sur la droite de la surface, Mertens réalise un nouveau dribble efficace sur Kombarov, intérieur-extérieur, avant de centrer très fort au cordeau, où Akinfeev coupe la trajectoire pour boxer le cuir avec autorité sous la menace de Romelu Lukaku.
32e. Visiblement touché, Thomas Vermaelen est contraint de céder sa place. Il est suppléé par Jan Vertonghen et la Belgique retrouve la défense qui avait débuté face à l’Algérie.
Blessé au genou, Vermaelen, titularisé au poste d’arrière gauche, a été remplacé à la demi-heure de jeu.
30e. Côté gauche, Kanunnikov est trouvé. Le nº6 se recentre balle au pied en progressant vers l’avant, avant d’adresser une frappe puissante du pointu, qui oblige Courtois à se détendre, sans trop de difficulté.
20e. Servi très loin des buts, Mertens progresse balle au pied, éliminant deux adversaires au passage avec ses crochets courts, avant de frapper en force des 25 mètres. Pris de l’extérieur du pied droit, le ballon fuit le cadre par la droite et n’inquiète pas Akinfeev.
12e. Sur la gauche, Shatov se recentre balle au pied pour trouver un angle de frappe mais pousse un peut trop son ballon sur le dernier contrôle. Du bout du pied, il parvient à décaler Faizulin plein axe, qui frappe à ras de terre du pied gauche après un contrôle très moyen. Courtois se détend sur sa droite et repousse le danger d’une main ferme.
Le onze de base de Marc Wilmots : Courtois, Alderweireld, Van Buyten, Kompany, Vermaelen, Witsel, Fellaini, De Bruyne, Mertens, Hazard, Lukaku. Vertonghen, Dembélé et Chadli glissent sur le banc, par rapport au premier match.
Mertens avait réussi une bonne montée au jeu contre l’Algérie lors du premier match.
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