Ces dernières semaines, on a tout vu et tout entendu : que le ministre de la Réconciliation malien serait allé en personne à New York demander la tête du chef de la Minusma à Ban Ki-moon, que le président IBK ne ratait pas une occasion de dénigrer le travail de la mission onusienne au Mali.
Le courroux malien date de l'automne 2013. A deux reprises, des délégations gouvernementales n'ont pu atterrir à Kidal en raison de manifestations d'indépendantistes aux abords de la piste d'atterrissage. Pour Bamako, la Minusma et Serval ont mis de la mauvaise volonté à assurer la sécurité des ministres maliens sur cette terre tenue par des groupes armés irrédentistes.
→ A (RE)LIRE : La menace jihadiste plane toujours sur le nord du Mali
Pourtant lundi, au cours de l'entretien entre le président IBK, le chef de la Minusma et le représentant de la Cédéao, ces différends ont été balayés, nous assurent des sources diplomatiques. Il a beaucoup été question de la tournée à l'étranger du chef de l’Etat, de la médiation algérienne et de la mise en œuvre de la réconciliation politique. Une demande rééditée tout récemment par les Nations unies et l'Union africaine. « Le Mali n'a toujours pas fourni de feuille de route sur cette question sensible », regrette un diplomate africain.
Les 2 et 3 février 2014, une délégation de haut niveau du Conseil de sécurité de New York doit se déplacer à Bamako. Un rendez-vous qui tombe à pic pour soutenir l'action de la Minusma et pour rappeler aux autorités maliennes que c'est aussi grâce à la communauté internationale que le pays a réussi à sortir de la crise.
Le courroux malien date de l'automne 2013. A deux reprises, des délégations gouvernementales n'ont pu atterrir à Kidal en raison de manifestations d'indépendantistes aux abords de la piste d'atterrissage. Pour Bamako, la Minusma et Serval ont mis de la mauvaise volonté à assurer la sécurité des ministres maliens sur cette terre tenue par des groupes armés irrédentistes.
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Pourtant lundi, au cours de l'entretien entre le président IBK, le chef de la Minusma et le représentant de la Cédéao, ces différends ont été balayés, nous assurent des sources diplomatiques. Il a beaucoup été question de la tournée à l'étranger du chef de l’Etat, de la médiation algérienne et de la mise en œuvre de la réconciliation politique. Une demande rééditée tout récemment par les Nations unies et l'Union africaine. « Le Mali n'a toujours pas fourni de feuille de route sur cette question sensible », regrette un diplomate africain.
Les 2 et 3 février 2014, une délégation de haut niveau du Conseil de sécurité de New York doit se déplacer à Bamako. Un rendez-vous qui tombe à pic pour soutenir l'action de la Minusma et pour rappeler aux autorités maliennes que c'est aussi grâce à la communauté internationale que le pays a réussi à sortir de la crise.
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