Avec notre correspondante à Rome, Anne Le Nir
À Rome, c’est un communiqué du ministère italien des Affaires étrangères qui confirme l’exécution des sept otages enlevés par des membres du groupe islamiste nigérian Ansaru, dans la nuit du 16 au 17 février dernier.
L’enlèvement des employés de la société de construction libanaise SETRACO - deux Libanais, deux Syriens, un Grec, un Britannique et un Italien, Silvano Trevisa - aurait eu lieu sur un chantier situé dans le nord-est du Nigeria. C’est, entre autres, grâce à une vidéo postée sur YouTube que les corps des victimes ont été reconnus.
Aucune intervention militaire engagée
Le ministère italien des Affaires étrangères affirme qu’aucune intervention militaire de la part des gouvernements intéressés n’a été entreprise pour tenter de libérer les otages.
Mario Monti, chef du gouvernement sortant, a assuré que « tout sera mis en œuvre pour arrêter les responsables de cet acte barbare ».
Concernant l’otage italien, Silvano Trevisa, on sait que cet ingénieur de 69 ans vivait depuis vingt ans au Nigeria et travaillait depuis quatre ans pour la société de construction SETRACO.
Londres rejette la responsabilité de ces «meurtres de sang-froid» sur les terroristes
Avec notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix
Le ministre des Affaires étrangères William Hague a confirmé en personne lors d’un communiqué l’identité de l’otage britannique assassiné. Il s’agit de Brendan Vaughan enlevé le 16 février avec 6 autres employés.
Le chef du Foreign Office a immédiatement condamné les kidnappeurs. « C’est un assassinat de sang-froid impardonnable pour lequel il ne peut y avoir aucune excuse ou justification. La responsabilité de cette issue tragique incombe entièrement aux terroristes qui ont pris en otages ces ressortissants et les ont probablement tué de sang-froid », a martelé William Hague.
Cette mise au point des autorités britanniques répond aux accusations du groupe islamiste Ansaru. Les terroristes disent avoir tué leurs otages en représailles, après avoir vu des avions britanniques survoler le nord du Nigéria et qui s’apprêtaient, selon eux, à essayer de libérer les otages.
Londres a confirmé la présence d’avions militaires dans la région, notamment à Abuja, mais rappelle qu’ils sont là pour transporter des troupes et des équipements au Mali, où se déroule l’opération française contre les jihadistes.
William Hague a pour sa part tenu à assurer le gouvernement nigérian de sa collaboration pour combattre le terrorisme au Nigéria et pour que les « responsables de ces actes odieux rendent des comptes. »
L’enlèvement des employés de la société de construction libanaise SETRACO - deux Libanais, deux Syriens, un Grec, un Britannique et un Italien, Silvano Trevisa - aurait eu lieu sur un chantier situé dans le nord-est du Nigeria. C’est, entre autres, grâce à une vidéo postée sur YouTube que les corps des victimes ont été reconnus.
Aucune intervention militaire engagée
Le ministère italien des Affaires étrangères affirme qu’aucune intervention militaire de la part des gouvernements intéressés n’a été entreprise pour tenter de libérer les otages.
Mario Monti, chef du gouvernement sortant, a assuré que « tout sera mis en œuvre pour arrêter les responsables de cet acte barbare ».
Concernant l’otage italien, Silvano Trevisa, on sait que cet ingénieur de 69 ans vivait depuis vingt ans au Nigeria et travaillait depuis quatre ans pour la société de construction SETRACO.
Londres rejette la responsabilité de ces «meurtres de sang-froid» sur les terroristes
Avec notre correspondante à Londres, Muriel Delcroix
Le ministre des Affaires étrangères William Hague a confirmé en personne lors d’un communiqué l’identité de l’otage britannique assassiné. Il s’agit de Brendan Vaughan enlevé le 16 février avec 6 autres employés.
Le chef du Foreign Office a immédiatement condamné les kidnappeurs. « C’est un assassinat de sang-froid impardonnable pour lequel il ne peut y avoir aucune excuse ou justification. La responsabilité de cette issue tragique incombe entièrement aux terroristes qui ont pris en otages ces ressortissants et les ont probablement tué de sang-froid », a martelé William Hague.
Cette mise au point des autorités britanniques répond aux accusations du groupe islamiste Ansaru. Les terroristes disent avoir tué leurs otages en représailles, après avoir vu des avions britanniques survoler le nord du Nigéria et qui s’apprêtaient, selon eux, à essayer de libérer les otages.
Londres a confirmé la présence d’avions militaires dans la région, notamment à Abuja, mais rappelle qu’ils sont là pour transporter des troupes et des équipements au Mali, où se déroule l’opération française contre les jihadistes.
William Hague a pour sa part tenu à assurer le gouvernement nigérian de sa collaboration pour combattre le terrorisme au Nigéria et pour que les « responsables de ces actes odieux rendent des comptes. »
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