Avec notre correspondant à Bamako, Guillaume Thibault
Plus que le terme de gouverneur, Mohamed Ali Ag Albassaty se voit comme un coordinateur régional. Joint à Kidal, il explique sa mission : « Nous avons une urgence à aider la population, lui donner accès à l’eau, à la nourriture, à la santé ».
Agé d’une cinquantaine d’années, cet enseignant a intégré l’administration en 1994. « J’étais chef du protocole du dernier gouverneur. Jusqu’à ma nomination, je n’avais aucun lien avec le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) ».
Après un mois de concertation, la décision finale a été prise mardi. « C’est un conseil d’une cinquantaine de personnes : des sages, des notables, l’amenokal (la plus haute autorité communautaire de la zone) et des membres du conseil révolutionnaire du MNLA qui ont proposé mon nom. Après réflexion, j’ai accepté cette mission ».
Ag Albassaty indique justement que cette mission est temporaire et qu’il attend des négociations avec Bamako pour que les choses rentrent dans l’ordre.
Le ministre de la Communication, Manga Dembelé, estime que cette nomination est un non-événement. « Un gouverneur doit être nommé en Conseil des ministres, explique-t-il. Or, Kidal fait parti du Mali. Ceux qui se donnent le droit de nommer un gouverneur sont incompétents pour le faire ».
Plus que le terme de gouverneur, Mohamed Ali Ag Albassaty se voit comme un coordinateur régional. Joint à Kidal, il explique sa mission : « Nous avons une urgence à aider la population, lui donner accès à l’eau, à la nourriture, à la santé ».
Agé d’une cinquantaine d’années, cet enseignant a intégré l’administration en 1994. « J’étais chef du protocole du dernier gouverneur. Jusqu’à ma nomination, je n’avais aucun lien avec le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA) ».
Après un mois de concertation, la décision finale a été prise mardi. « C’est un conseil d’une cinquantaine de personnes : des sages, des notables, l’amenokal (la plus haute autorité communautaire de la zone) et des membres du conseil révolutionnaire du MNLA qui ont proposé mon nom. Après réflexion, j’ai accepté cette mission ».
Ag Albassaty indique justement que cette mission est temporaire et qu’il attend des négociations avec Bamako pour que les choses rentrent dans l’ordre.
Le ministre de la Communication, Manga Dembelé, estime que cette nomination est un non-événement. « Un gouverneur doit être nommé en Conseil des ministres, explique-t-il. Or, Kidal fait parti du Mali. Ceux qui se donnent le droit de nommer un gouverneur sont incompétents pour le faire ».
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