Entretien avec Ibrahim Ag Mohamed Assaleh du CTEA sur la propagande mensongère du Mali
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- Créé Le Mercredi 20 Mars 2013 21:07
- Écrit Par Acheick Ag Mohamed
Ibrahim Ag Mohamed Assaleh est le Chargé des Affaires Extérieures et de la Coopération Internationale du Conseil Transitoire de l'Etat de l'Azawad (CTEA).
Député à l'Assemblée Nationale du Mali avant de rejoindre le MNLA, M. Ag Mohamed Assaleh était celui qui y tenait le moins le langage de bois et en tant qu'élus disait la vérité qui blesse les autorités maliennes qui continuent de lui en vouloir farouchement.
Pendant que la communauté internationale vantait à tort le modèle démocratique du Mali, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh était le seul élu à refuser de fermer les yeux sur trafic de drogue qui retrouvait ses ramifications jusqu'au sommet de l'état malien. Il a également reçu plusieurs menaces de mort pour avoir dénoncer à maintes reprises le refuge que le Mali offrait aux terroristes d'Al Qaeda au Maghreb Islamique. |
Toumast Press: Bonjour Monsieur Ibrahim Ag Mohamed Assaleh. Après l'échec de ses innombrables campagnes de propagandes mensongères, le Mali accuse aujourd'hui le MNLA d'avoir posé des mines sur la voie routière menant Hombiri à Gossi.
Ibrahim Ag Mohamed Assaleh: Au nom du MNLA, j'apporte un démenti catégorique et formel à ces accusations que le Mali diffuse sur sa télévision nationale. Le Mali dit que le MNLA a posé des mines sur le goudron entre Hombiri et Gossi le 31 Janvier. Mais en ce moment, le MNLA n'avait aucune force dans la zone, je dis bien aucune.
Ibrahim Ag Mohamed Assaleh: Au nom du MNLA, j'apporte un démenti catégorique et formel à ces accusations que le Mali diffuse sur sa télévision nationale. Le Mali dit que le MNLA a posé des mines sur le goudron entre Hombiri et Gossi le 31 Janvier. Mais en ce moment, le MNLA n'avait aucune force dans la zone, je dis bien aucune.
Toumast Press: Le Mali est condamné de plus en plus par la communauté internationale pour ses violations des droits de l'Homme. Il veut se donner un bol d'air frais en accusant le MNLA de faire la même chose. Il affirme que le MNLA aurait attaqués des automobilistes vers Djoura. Qu'en est-il?
Ibrahim Ag Mohamed Assaleh: Là encore, j'apporte un démenti formel par rapport à ses accusations. Les forces du MNLA n'ont attaqués aucun véhicule ni à Djoura ni ailleurs. J'informe la communauté internationale que nous n'avons aucune force armée dans la zone.
Les seules forces présentes là-bas sont les résidus des groupes terroristes. Je rappelle que nous avions toujours combattu ces groupes terroristes qui ont été protégés par le Mali depuis leur implantation sur le territoire il y a une dizaine d'années.
Le MNLA n'a aucune force armée dans la région de Tombouctou.
Toumast Press: Le MNLA dispose de bases militaires dans le Gourma. Il semblerait que l'armée malienne s'avance de plus en plus vers cette base. Quelle position adopteriez-vous?
Ibrahim Ag Mohamed Assaleh: Nous mettons en garde l'armée malienne dans son avancée vers nos bases du Gourma.
Nous avons décrété un cessez-le-feu unilatéral avec le Mali depuis le 5 Avril 2012. Depuis nous n'avons jamais engagé une action militaire contre l'armée malienne. Mais si jamais l'armée malienne continue son avancée vers nos bases, nous allons renoncés à notre cessation des hostilités et le Mali en portera l'entière responsabilité.
Toumast Press: L'armée malienne installée par la France dans la région commet des nombreuses exactions dans régions de Tombouctou et Gao. La France continue de fermer les yeux sur ses exactions. Que vous inspire cela?
Ibrahim Ag Mohamed Assaleh: Nous demandons à la France de jouer son rôle de protecteurs des droits civils. Nous interpellons la France qui a protégé le peuple libyen contre le tyran Kadhafi de faire la même chose pour le peuple de l'Azawad qui subit le même sort du Mali. Nous demandons à la France de protéger ces populations.
Propos recueillis par Acheick Ag Mohamed
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